On connaît, on aime le sémillant Arnaud, le socialiste coruscant, parlementaire insigne, bretteur intrépide et pourfendeur inlassable des scandales et des abus, du chiraquisme finissant au capitalisme pourrissant.
On apprécie l’homme de convictions, le chantre éloquent de la VIe République, le héraut des causes minoritaires, l’homme qui a dit non à Dijon après avoir repoussé la Constitution européenne.
On salue le talent et l’insolence de celui qui blesse, risque, (...)