Lorsque le chef du gouvernement (François Fillon, pour ceux qui l’auraient oublié) improvise en urgence une réunion des ministres en charge des dossiers économiques pour "analyser les causes de la dégradation de la conjoncture internationale" et lorsque l’un d’entre eux, Eric Woerth (Budget), explique qu’il faut garder "son sang froid", il y a de quoi avoir la frousse. C’est le signe que la conjoncture ne va pas bien du tout. Nicolas Sarkozy avait promis (...)