Les cahiers du Tiers-État rural sont d’une vibration extraordinaire, mais on ne les peut comprendre pleinement sans une analyse préalable du régime agricole.
J’ai déjà montré sous quelle surcharge de droits féodaux, de dîmes ecclésiastiques et d’impôts royaux pliaient les paysans. Mais depuis un demi-siècle, depuis vingt-cinq ans surtout, un phénomène nouveau se manifestait dans les campagnes : c’est ce que j’ai appelé, d’après Marx, le capitalisme (...)