Lucien, né à Samosate vers 135 de notre ère, peut effectivement être considéré comme un père de l’esprit critique par sa satire raisonnée des dieux de la religion romaine comme des inégalités sociales, des prétendus miracles, du langage abscons des philosophes... Cela est d’autant plus méritoire à une époque où le rationalisme se voyait écrasé par le merveilleux.

Je n’ai pas de commentaire à faire valoir, mais des remerciements à présenter à l’auteur de ce brillant rafraîchissement. Mais saurait-il où trouver le passage où Lucien dit professer le plus grand respect pour le sérieux des prêtres, se demandant comment ils peuvent le garder, ce sérieux, lorsqu’ils se rencontrent. Je pense en effet la même chose des économistes contemporains.
Merci encore, respectueusement.