« Le sort de la démocratie est lié, nous l’avons vu, au sort du mouvement ouvrier, mais le développement de la démocratie rend-il superflue ou impossible une révolution prolétarienne, c’est-à-dire la prise du pouvoir d’Etat, la conquête du pouvoir politique ?
Bernstein tranche cette question en pesant minutieusement les avantages et les inconvénients de la réforme par la loi et de la révolution, avec la tranquillité d’âme, à peu près, de quelqu’un qui pèserait (...)