L’extrême droite allemande a un double problème, l’un d’ordre conjoncturel, l’autre d’ordre structurel. D’abord, dans l’état actuel des choses, il lui manque un personnage ou un organisme fédérateur ; elle se retrouve éclatée en au moins trois partis politiques relativement importants, et plusieurs dizaines de mouvances de taille plus modeste. Aucun dirigeant qui pourrait s’imposer à une bonne partie de la galaxie comme « l’homme fort » (...)