Au début de la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy est interviewé par un magazine en même temps que le philosophe Michel Onfray. Le compte-rendu rédigé par celui-ci mérite de ne pas être oublié.
Premier coup de patte, toutes griffes dehors, puis deuxième, troisième, il n’arrête plus, se lâche, agresse, tape, cogne, parle tout seul, débit impossible à contenir ou à canaliser. Une, deux, dix, vingt phrases autistes. Le directeur de cabinet et le porte-plume regardent et écoutent, (...)