Pourquoi l’armée birmane (tatmadaw) a-t-elle conduit un coup d’Etat, le 1er février dernier, dans un pays où elle contrôlait déjà l’essentiel du pouvoir ? Nous connaissons aujourd’hui la réponse. Elle ne voulait plus partager une once de ce pouvoir avec le gouvernement civil ni permettre à son alliée d’hier, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), de renforcer progressivement son influence.