Les premiers jeunes descendus spontanément dans la rue le 17 octobre pour protester contre le projet de nouvelles taxes, notamment sur les services WhatsApp n’auraient jamais imaginé que des milliers d’autres allaient suivre le mouvement avec une telle rapidité. Et déclencher la plus importante contestation du « système libanais » depuis plus de dix ans, que le discours du premier ministre Saad Hariri le lundi 21 octobre, avec ses promesses de réformes, ne semble pas en mesure de stopper.