Les attentats terroristes et les dangers de la maladie du charbon soulèvent une question qu’il n’est plus possible d’escamoter : le bref règne de l’économie est-il déjà révolu ? Assiste-t-on à une redécouverte du primat de la politique ? La marche triomphale du néolibéralisme, qui semblait jusque-là irrésistible, est-elle soudain brisée dans son élan ?
L’irruption de la terreur globale, en effet, équivaut à un Tchernobyl de l’économie mondiale : comme on (...)