Le sociologue Nacer Djabi qualifie la nouvelle ère de résistance dans laquelle est entrée la société algérienne de « moment éthique », lors duquel semble se renégocier le contrat social entre les citoyen·ne·s par l’effet d’accélération du temps révolutionnaire. Or, si le mois de ramadan est censé refléter l’état de moralité de la société algérienne, le portrait se révèle beaucoup moins flatteur que celui que l’on croise dans les espaces urbains, rendus publics depuis le 22 février.