L’effervescence, partie de la province et des petites villes, ne se structure pas selon les schémas traditionnels de mobilisation de la jeunesse. On parle d’un réveil des enfants des « gilets jaunes ».
Les enseignants l’admettent volontiers : la mobilisation lycéenne qui s’est déployée dans le sillage des « gilets jaunes » les a pris de court. Pas seulement par la contagion rapide d’une académie à l’autre – jusqu’à 470 lycées ont été (...)