Le « non » de gauche n’a pas profité aux organisations de la gauche antilibérale lors de cette élection. Le choix laissé aux électeurs de gauche face au danger d’un Le Pen au second tour, argumentant le vote utile de façon outrancière a rabattu, certes, une partie des voix du « Non » de gauche vers Ségolène dès le premier tour, mais bien plus, c’est Sarkozy qui a su capter les voix des « non » de droite et de gauche par un discours faisant retour sur la nation, sur le (...)