Sur le coup de 19 h 30, dimanche 22 avril, dans une rue de Solferino fermée à la circulation et envahie de jeunes gens sans aucun doute emplis d’espoir et d’idéal, une immense clameur est montée vers un ciel parisien bleu azur. Cinq ans tout juste après la grimace et les larmes, les mêmes visages exultaient à l’unisson. Cris de soulagement plus que de joie : la candidate socialiste serait au second tour, entretenant même le fragile espoir d’une victoire pour le 6 (...)