Il est lourd de sens que Maurice Audin soit à ce jour honoré des deux côtés de la Méditerranée. Deux peuples lui rendent hommage, qui s’étaient livrés une guerre dont les suites encore vives habitent les coeurs et les esprits.
Il y a quarante-deux ans, l’Algérie devenue indépendante a donné le nom du mathématicien, tué à l’âge de vingt-cinq ans, à la place en contrebas des facultés d’Alger où Maurice menait de brillantes recherches. L’hommage signifiait que (...)