Après toute révolution ou contre-révolution avortée, les émigrés qui ont fui à l’étranger déploient une activité fébrile. On fonde des groupements politiques de diverses nuances, dont chacun reproche aux autres d’avoir engagé la charrette dans le bourbier et les accuse de trahison et de toutes sortes d’autres péchés mortels. Ce faisant on reste en contact étroit avec le pays natal, on s’organise, on conspire, on publie des tracts et des journaux, on jure que cela va (...)