Notre tâche doit être double. D’abord, proposer une analyse de la situation actuelle, dont la perspicacité puisse séduire des européens non-marxistes, bien intentionnés, mais que les sirènes du néolibéralisme ont envoutés. En second lieu, faire suivre cette analyse saine, de propositions destinées à stabiliser l’Europe, afin d’enrayer la spirale récessive dont, en fin de compte, seuls les fanatiques tirent quelque force.