Il a suffi que Ségolène Royal annonce les 100 propositions de son « pacte présidentiel » pour que patronat, UMP, journalistes s’interrogent, indignés : mais avec quel argent tout ça ? Vous n’y pensez pas, et la dette et les déficits publics ? Face à cette vague d’indignation de toutes ces bonnes âmes, soucieuses de vertu budgétaire, même Sarkozy a dû faire semblant de s’expliquer sur le chiffrage du coût de ses propositions. Cette comédie est ridicule, alors que les (...)