Les droites nationalistes, populistes et xénophobes parviennent à des scores électoraux alarmants un peu partout en Europe. En France, le Front national atteignait, au premier tour de l’élection présidentielle de 2012, 17,9 % des voix, propulsant Marine Le Pen sur la troisième marche du podium présidentiel. Ces organisations politiques sont-elles, à vos yeux, les héritières de ce que vous avez appelé « la droite révolutionnaire » et qui a donné la droite fasciste en Italie, en France, en Espagne ?