Le signal vient de toutes parts. Ceux qui privilégient par goût ou tradition la dimension purement électorale du combat politique ne peuvent s’y tromper. L’entrée en campagne de Nicolas Sarkozy devant plusieurs dizaines de milliers de partisans n’a rien à voir avec celle de Chirac en 2002. Ceux qui tournent plutôt leur regard vers les mouvements sociaux font un constat qui rejoint celui-ci. On n’avait jamais vu à trois mois d’une présidentielle se lever comme à (...)