vendredi 13 janvier 2012
par François Delapierre, secrétaire national du Parti de Gauche
Les vœux sont un moment paradoxal. Un rite immuablement répétitif marque l’entrée dans une année nouvelle, inédite et imprévisible. Nicolas Sarkozy porte cette contradiction à un sommet de duplicité. En apparence ses vœux pour 2012 marqueraient un tournant. Il se veut soudain obsédé par l’emploi, et on l’entend même se prétendre plus ferme à l’égard de la finance dont il proclame maintenant qu’elle ne lui dictera pas sa politique après avoir justifié (...)