L’annonce d’une possible banqueroute de l’Etat grec a suscité en Europe des réactions passionnelles et moralisatrices, d’une part, et, d’autre part, techniques et économiques, voire comptables. Elles révèlent, avant toute autre chose, la régression de la pensée critique et politique chez les épigones des Lumières. On aura évoqué, surtout dans les bons vieux pays protestants, gardiens de la morale et de la rigueur économiques, la paresse des Grecs, leur (...)