Ce matin du 29 mai 1871, Paris est comme une ville conquise par une armée étrangère. Partout les militaires bivouaquent sur la chaussée. Les soldats perquisitionnent ou arrachent les dernières affiches communardes. Si, dans les quartiers de la grande bourgeoisie, à l’ouest, on pavoise, dans le reste de la ville, on s’inquiète pour le sort de celles et ceux qui ne sont pas revenus du combat sur les barricades ou d’une simple promenade. Partout on voit passer les sinistres (...)