Commençons par votre nouvelle arrestation. Comment l’avez-vous vécue ?
Hamma Hammami. C’était mardi dernier, le Parti Communiste ouvrier tunisien (PCOT) venait de publier une déclaration exigeant le départ de Ben Ali. On a été le seul parti à l’avoir demandé. La réaction du pouvoir a été violente. Une vingtaine d’hommes ont fait irruption chez moi. Ils ont cassé la porte de notre appartement. Ils ont pris l’ordinateur de Radhia (l’avocate Radhia (...)