Comme la langue d’Ésope, la sécurité sociale professionnelle peut être la pire et la meilleure des choses.
La pire, si, comme le propose le rapport Cahuc-Kramarz [1] mis en musique par Jean-Louis Borloo, elle consiste à lâcher la proie – les protections offertes par le contrat de travail à durée indéterminée – pour l’ombre : une « flexicurité » qui ne retient en réalité que le premier terme du néologisme, la « flexibilité », c’est-à-dire la liberté de (...)