par Benoît Schneckenburger, Professeur de Philosophie à Paris, chercheur en sciences politiques
Le choix du chef de l’État d’accélérer la procédure parlementaire pour faire adopter son projet concernant le recul de l’âge de départ à la retraite ne participe pas seulement d’une crainte de voir le mouvement de grève s’enraciner. Il signe le refus d’écouter la parole du peuple, à l’assemblée comme dans la rue. Il montre par là une crainte ancestrale, (...)