Il y encore quelques mois, personne n’avait de mots assez durs pour condamner le capitalisme. Nicolas Sarkozy multipliait les rodomontades : le capitalisme n’avait qu’à bien se tenir ; on allait le « moraliser ». Tout cela se termine piteusement : c’est le capitalisme qui est en train de « moraliser » nos hommes politiques. La « peur » du marché est à l’origine de la multiplication des plans d’austérité. Les agences de notation, que l’on jurait de (...)