La vieille maison abandonnée (Alphonse Lamartine) Le mur est gris, la tuile est rousse, L’hiver a rongé le ciment ; Des pierres disjointes la mousse Verdit l’humide fondement La porte où file l’araignée, Qui n’entend plus le doux accueil, Reste immobile et dédaignée Et ne tourne plus sur son seuil. Les volets que le moineau souille Détachés de leurs gonds de rouille, Battent nuit et jour le granit, Les vitraux brisés par les grêles Livrent aux (...)