L’accélération de la crise politique que traduit l’abstention (voir article au recto) se matérialise également dans les résultats et les rapports de force politiques qui en découlent. Pour mesurer l’ampleur du phénomène, il faut non seulement comparer les résultats du vote du 14 mars à ceux des européennes d’il y a 9 mois, mais aussi remonter jusqu’à l’élection présidentielle de 2007 qui a ouvert le cycle politique actuel. Un cycle dans lequel le 1er tour (...)