Liu Yi, dans son genre, est un résistant. L’autre jour, ce jeune peintre calligraphe s’est fait tabasser à coups de tuyaux par des nervis à la solde de promoteurs immobiliers dans un "village d’artistes" menacé de démolition situé dans la périphérie de Pékin. Le front ceint d’un pansement, il est le dernier à occuper encore l’une de ces résidences désertées. L’endroit est sale ; l’eau, l’électricité, le chauffage ont été coupés. Mais Liu a (...)