La notion d’avant-garde semble aujourd’hui définitivement appartenir au mieux au musée des antiquités de l’histoire du mouvement ouvrier, au pire aux fameuses poubelles de l’histoire. Si elle peut à la rigueur intéresser des historiens de ce mouvement d’une manière tout académique, il n’est plus guère d’organisations se revendiquant de l’héritage de ce même mouvement pour s’y référer. Les unes, de tradition anti-autoritaire (par exemple (...)