Vis-à-vis des banques, la politique de Nicolas Sarkozy tient en deux mots : donner et tonner. Donner pour leur survie, tonner pour la galerie. D’une main, il déverse des milliards dans leurs comptes fragilisés par les errements du système financier ; de l’autre, il convoque leurs dirigeants depuis ses sommets élyséens. Ce mardi après-midi, on en est à la septième convocation-gesticulation.
Quand on tonne trop souvent, on cesse d’impressionner. Surtout quand aucun résultat (...)