Comment devenir révolutionnaire ? (famine mortelle pour de nombreux enfants, orgie de richesse pour les Bourses)

samedi 26 janvier 2019.
 

Pour devenir révolutionnaire, il faut lire deux informations publiées ce week-end.

1- D’abord, lisez ceci :

La crise financière risque d’entraîner la mort de plus de 56.000 enfants dans les pays d’Asie les plus pauvres, a averti dimanche 3 mai un haut responsable de la Banque Asiatique de Développement (BAD).

La chute de la croissance "aura de graves conséquences économiques et sociales dans la région", a déclaré le directeur général de la BAD, Rajat Nag, en marge de l’assemblée générale annuelle de l’institution qui se déroule à Bali (Indonésie) jusqu’au 5 mai.

"Il ne s’agit pas seulement d’une crise économique, mais aussi d’une crise sociale. Dans les pays en développement, nos estimations montrent que le déclin économique aura de graves conséquences causant la mort de plus de 56.000 enfants dans la région", a-t-il ajouté.

En février 2009, la Banque mondiale (BM) avait estimé que, si la crise persistait, de 200.000 à 400.000 enfants pourraient mourir tous les ans à travers le monde sur la période 2009-2015.

2- Maintenant, lisez ceci :

Au sud de l’île de Manhattan, à Wall Street, là où, c’est bien connu, travaillent les plus brillants cerveaux de la planète, l’heure est de nouveau à la fête. En tout cas, on s’y prépare. Assez discrètement pour ne pas provoquer la colère des "cols bleus" de Chrysler et de General Motors (encore des syndiqués qui n’ont rien compris), mais assez bruyamment pour que New York se reprenne à espérer. Si tout se passe comme prévu : les réjouissances devraient se tenir à la mi-janvier 2010. Au moment de la réception des bonus. Car, c’est ça, la bonne nouvelle qui change tout : les banques américaines ayant au premier trimestre renoué avec les profits, le temps des primes est revenu.

Les spécialistes ont fait leurs calculs : six des principales banques américaines ont déjà mis de côté 36 milliards de dollars pour les primes à venir.

La banque Goldman Sachs, par exemple, au coeur du système, a provisionné 4,7 milliards de dollars. Si elle continue à ce rythme durant les neuf mois suivants, elle pourra verser une prime de 569 220 dollars à chaque salarié au début de l’année prochaine. Soit presque autant qu’en 2007, année record, rappelle le New York Times.

Alors que, traditionnellement, les banques d’affaires consacraient la moitié de leurs revenus aux rémunérations de leurs petits génies, la banque Morgan Stanley s’apprête, cette année, à leur reverser 68 % du gâteau.

http://www.lemonde.fr


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