Après la Guadeloupe, la Martinique touchée par la grève. 25000 manifestants le 5 février.

vendredi 6 février 2009.
 

1) Martinique : 25 000 manifestants pour la grève générale du 5 février !

Mais aujourd’hui, vendredi 6 février 2008, sera une journée chaude. A preuve, avant six heures du matin le konvwa partant de Case Pilote (commune du Nord Caraïbe juste après Schoelcher) se dirige à vitesse môlôkoï( tortue) vers Fort-de-France.

A la même heure, un second konvwa qui partira du rond-point de Carrère (Commune du Lamentin vers le sud) se prépare à emprunter l’autoroute à la même vitesse môlôkoï. Les deux cortèges convergeant vers Fort-de-France devraient se rejoindre vers huit heures et constituer une manifestation de grande ampleur dans les rues de la capitale. Tous les grands accès vers Fort-de-France (Redoute, Balata, Chateauboeuf) sont encombrés sinon bloqués.

Une délégation du COLLECTIF DU 5 FEVRIER crée la veille à l’initiative des organisation ayant préparé le mouvement du même jour, sera reçue par le préfet Mancini en principe à dix heures. L’ordre du jour qui attend le représentant de l’Etat colonial est au moins aussi chargé que celui de son sous ministre de tutelle Yves Jégo. On sait que ce dernier, ayant demandé une suspension de séance pour écouter son maître à la télé, est revenu bredouille puisque Sarko s’est gardé de prononcer lmême le mot "Guadeloupe".

De sorte que Jégo ne peut que distribuer des promesses de mesurettes incertaines. Pas question évidemment de remettre en cause l’orientation politique du gouvernement. pas question de trop pressurer le patronat de la grande distribution et des banques. En quelques mot : maintien des "réformes", c’est à dire de la politique "libérale" au profit des prédateurs sociaux : distribution de l’argent des contribuables aux responsables de la crise, justification des scandaleuses rémunérations des patrons des sociétés fauteuses d’exploitation, de chômage et de vie chère. Démantèlement des services publics. Suppressions de postes dans les administrations publiques. Précarisation des emplois socialement utiles. Prolétarisation des fonctionnaires. Guerre à une jeunesse en mal de vivre.

2) Après la Guadeloupe, la Martinique touchée par la grève

Source : http://www.lemonde.fr/societe/artic...

Douze syndicats martiniquais regroupés au sein d’une intersyndicale ont lancé un appel à la grève générale pour le jeudi 5 février 2009. Pour cette intersyndicale (CDMT, CFDT, CFTC, CGTM, CGTM-FSM, CSTM, UGTM, UNSA, CFE-CGC, FSU, SMBEF et SUD-PTT), il s’agit de créer "un rassemblement pour un puissant mouvement d’ensemble pour exiger une véritable amélioration de nos conditions de vie et de travail".

Dans un communiqué, elle qualifie la situation en Martinique d’"extrêmement critique". Selon l’intersyndicale, "70 000 Martiniquais vivent en dessous du seuil de pauvreté et le pouvoir d’achat ne cesse de diminuer" alors que l’on assiste à une "multiplication des licenciements et de la précarisation". Une situation qui "touche les salariés de tous les secteurs d’activité et de toutes les catégories, les retraités, les chômeurs et les personnes à handicap", indique encore l’intersyndicale.

Par ailleurs, les organisations membres de l’intersyndicale ont élaboré une "plate-forme revendicative en onze points". La plate-forme revendicative, accompagnée d’une demande d’audience, a été adressée, mardi, aux présidents des conseils général et régional, de l’association des maires ainsi qu’au préfet de Région, selon un responsable syndical.

Dans la perspective de la grève générale, certaines grandes surfaces et stations d’essence ont été prises d’assaut dès mardi soir, à Fort-de-France notamment. Plusieurs mairies ont annoncé la fermeture, jeudi, des services de garderies et de restauration scolaire, voire de tous les services communaux en solidarité avec la grève générale.


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