Le congrès constituant du Parti de Gauche en direct (journée du samedi 31 janvier)

lundi 2 février 2009.
 

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20h05 : A demain pour la dernière journée du congrès constituant du Parti de gauche.

20h00 : la journée se termine dans la fraternité, tous les délégués entonnant ensemble l’Internationale. La soirée est libre pour les congressistes, sauf pour les membres du BN qui tiennent leur première réunion après dîner.

19h55 : Franck Pupunat clôture cette seconde journée. Au cours de celle-ci, le PG a posé la première pierre de son socle idéologique en adoptant son texte d’orientation ainsi que son texte de référence sur l’Europe. Nous voilà armés pour convaincre et pour battre la droite. Nous avons réaffirmé notre méthode : la République Sociale. Nosu avons affirmé notre modèle à opposer au capitalisme : l’alter développement. Nous ressortons de cette journée plus libres, plus émancipés , plus forts. Une conscience de notre collectif s’est formée aujourd’hui. C’est le début d’une nouvelle page de l’histoire que nous écrivons en ce moment.

19h35 : L’ordre du jour appelle à présent l’élection par le congrès constituant du bureau national et de la commission de contrôle financier.

Concernant le BN, la commission des votes a travaillé en tenant compte de la parité, de la disparité géographique (en cohérence avec le découpage des régions Européennes) de la et sociologique, en faisant confiance à des camarades reconnus localement. La liste soumise au vote comprend 25 hommes et 25 femmes, 24 camarades provinciaux, 26 franciliens, dont 23 camarades agés de moins de 40 ans.

Concernant la commission de contrôle financier, la liste proposée comporte 4 hommes et 4 femmes, répartis également entre province et Ile de France.

Soumises au vote, les listes proposées pour la commission de contrôle financier et le bureau nationalsont adoptées à une écrasante majorité..

19h30 : Suite au vote sur les amendements (insertion d’une référence à l’économie sociale et solidaire et de le volonté de rupture avec les politique smigratoires de l’Union Européenne axées sur le tout repressif, rejet de la proposition de "restitution"(*) aux banques centrales nationales la posibilité de création de monaie) le texte "Pour une autre Europe" est amendé est adopté.

(*) comme Jacques Généreux l’a expliqué au cours des débats, les banques centrales nationales n’ont jamais réellement disposé de ce pouvoir qui a toujours étét fortement encadré.

19h15 : Suite au débat sur les amendements, l’ordre du jour appelle les votes sur ces amendements.

18h45 : Je retiens tout particulièrement ému par l’intervention d’une camarade à l’occasion de la présentation de l’amendement portant sur l’immigration. Elle nous fait part du vécu de son fils de 6 ans dont l’institutrice a expliqué à la classe entière que si une personne donnée entrait dans la classe par une porte donnée et disait un mot donné, le petit Bakara (nom modifié) devait suivre cette dame sans dire un mot, et la classe ne devait rien dire sur la cachette de Bakara lorsque les policiers arriveront. Selon ses propres termes : "sans avoir à mettre de mots dessus, cacher des enfants rapelle de tristes souvenirs, et j’espérais que mon fils n’aurait pas à toucher cette réalité du doigt".

18h40 : les congressistes sont invités à se prononcer sur trois amendements : un portant sur l’économie solidaire, un portant sur la banque centrale européenne et un dernier portant sur l’immigration.

18h35 : De même que lors des travaux de la commission des débats sur les statuts ou sur le texte d’orientation, un certain nombre d’amendements ont été intégrés par la commission (modification de l’indicateur utilisé pour évaluer l’harmonisation des salaires par le haut, réflexion sur l’ensemble des énergies polluantes, obligation des euro députés de rendre compte de leur mandat,...), certains, plus programmatiques ont été renvoyés à la discussion du congrès programmatique de l’automne (forme du processus constituant notamment), d’autres ont été renvoyés à la commission de la démocratie interne, certains ont été écartés (en nombre limité). Un dernier groupe d’amendements enfin est soumis par la commission des débats au congrès, pour vote.

18h30 : Alexis Corbière, conseiller de Paris, présente les travaux de la commission des débats sur le texte "Pour une autre Europe". Cette commission a dû étudier plus de 900 amendements. La commission était composée de membres du bureau national provisoire et, majoritairement, de camarades tirés au sort parmi les camarades volontaires.

18h25 : Fritz Schmalzbauer termine son intervention en nous souhaitant bonne chance dans la constitution du front de gauche et en nous donnant rendez-vous le 7 juin au soir pour voir qui de Die Linke et du Front de gauche en France aura le plus d’Eurodéputés.

18h20 : Ce que la gauche veut est écrit sur le fronton de toutes les mairies de France. Le devoir de la Gauche est d’être à au service des victimes de la crise, dans l’écoute et dans l’action. Car comme Marx l’a indiqué, "il ne suffit pas d’expliquer le monde, il faut le changer." La gauche a pour mission de servir au développement des acquis sociaux, contre les guerres, pour les lumières au sens large. Cette gauche est la clef pour surmonter les crises sociales, écologiques, économiques, démocratiques, ... mais la gauche ne peut servir que si elle est unie.

18h15 : Fritz Schmalzbauer (responsable de Die Linke Bavière), monte à la tribune pour nous faire part de l’expérience de Die Linke et nous apporter leurs encouragements. Die Linke n’est pas là pour nous donner des leçons, mais juste pour témoigner qu’il est possible de réunir beaucoup de gens sur un projet, en peu de temps et devenir aujourd’hui la troisième force du pays. La recherche de l’union est avant tout la recherche des points essentiels pour sortir de l’impasse néolibérale, faire comprendre au peuple que le néolibéralisme comporte en lui le barbarisme.

18h00 : Les saluts adressés par Raquel Garrido, membre du bureau national provisoire, nous donne l’occasion de présenter les camarades nous ayant fait l’amitié de leur visite lors de ce congrès.

Au premier rang de la photo : Farid Fernandez (conseiller politique à l’ambassade du Venezuela), Augusto Montiel (député et membre du bureau politique du PSUV), Raquel Garrido (membre du bureau national du PG), Jean-Luc Mélenchon, Carlos Echezuria (député et responsable des relations internationales du PSUV) Au second rang (Ariel Basteiro, président du groupe parlementaire "Bloque Encuerdo Popular y Social", SG adj. du PS de la province de Bueno Aires), Fritz Schmalzbauer (responsable de Die Linke Bavière), Leyde Rodriguez (PC Cuba)

17h45 : Pascale Le Neouannic, membre du Bureau National provisoire monte à la tribune pour intervenir sur le thème de la campagne aux élections Européennes. Celle-ci devra s’articuler autour de trois axes :
- affirmer le lien entre la mobilisation sociale et les débouchés politiques
- mener une campagne d’éducation populaire
- confrontation politique directe avec la droite

L’objet de cette campagne sera de modifier le rapport de force au sein de la gauche sur l’avenir de l’Europe. Car l’Europe n’est actuellement pas un outil qui défend les Européens face à la crise du capitalisme.

Des coordinations départementales et régionales seront mises en place afin de débuter au plus tôt la campagne et de la coordonner. L’UMP et le PS ont en effet intérêt à ne pas être jugés sur leurs positions Européennes. C’est donc à nous d’ouvrir le débat. C’est à cette condition que nous pourrons réaliser plus que les premiers 14,5% dont nous avons été crédités.

17h35 : Lors des rendez-vous sociaux et politiques des dernières années, toutes les composantes potentielles du front de gauche se sont toujours trouvés du même côté : référendum sur le Traité Constitutionnel Européen, Comité National pour un Référendum, appel en vue de la manifestation du 29 janvier (au quel une suite sera donnée dés dés le 3 février). Nous ne sommes évidemment pas identiques, mais la situation de crise du capitalisme appelle une réponse de notre part. La forme politique du front permet de respecter chacun dans ses particularités. Cela fait des années que le peuple nous appelle à une telle union. Les dernières mobilisations sociales nous montrent la voie de cette unité. Nous prenons nos responsabilités au PG, nous faisons confiance aux autres partis pur les prendre également et envoyer un message au peuple.

17h32 : La rencontre avec le NPA fut bien plus ouverte que ce qui nous avait été prédit et la question du front de gauche reste ouverte jusqu’à leur congrès. Tout comme le PCF, leur décision est fondamentale et elle permettrait de changer la donne à gauche en battant les sociaux démocrates et ouvrirait les portes d’une victoire sur la droite. Nous leur avons signifié qu’un front durable était envisageable, pourquoi pas même un front permanent, social et politique allant jusqu’à la présidentielle.

Nous proposerons dés demain une adresse à tous les partis pour constituer le front de gauche,.et nous sommes ouverts à toute proposition en retour qui permettra d’élargir le front et de gagner.

17h30 : Ce front de Gauche n’est pour autant pas un tête à tête entre le PG et le PCF, et les rencontres avec les partenaires potentiels se sont multipliées. Les alternatifs ont exprimé leur volonté de continuer à travailler à l’union, même si certaines questions doivent être approfondies. Le POI a également indiquer souhaiter continuer la discussions. La Fédération nous a rapellé son attachement aux listes unitaires. Il en va de même du MPEP. Nous avons signifié au MRC que le front de gauche est incompatible avec une alliance allant jusqu’au PS comme le contenait leur proposition, non pas par sectarisme, mais pour des questions de fond et tout particulièrement de l’acceptation du traité de Lisbonne. Le MRC a eu la franchise de nous dire que la question n’était en fait pas encore tranchée en leur sein. Une rencontre se tiendra la semaine prochaine avec LO.

17h25 : entre les interventions des congressistes, Eric Coquerel, membre du bureau national provisoire, présente un rapport sur le front de Gauche. L’histoire débute il y a trois mois et est depuis devenue un objet politique identifié, crédité de 15% dans le premier sondage sur les élections Européennes, à quelques points seulement des listes du Parti Socialiste. Le conseil national du PCF a décidé d’ouvrir son front aux autres partis. Ce fut un élément déterminant, confirmé ensuite par le congrès du PCF.

17h15 : une séance de débat général sur l’Europe s’ouvre. A la suite de ce débat, la commission des débats présentera ses travaux relatifs au texte Europe avant que les amendements ne soient débattus.

17h10 : Nous exprimons notre indignation face au manifeste du Parti Socialiste Européen qui proclame des objectifs louables mais accepte le traité de Lisbonne, qui est pourtant en contradiction totale avec ceux-ci.

L’Europe que nous devons construire n’est plus l’Europe des pères fondateurs,mais celle des peuples fondateurs. Nous devons doter l’Europe des institutions dignes d’un grand espace démocratique afin que puisse émerger le bien publique Européen.

17h05 : La refondation totale à laquelle nous aspirons pour l’Europe nécessitera d’obtenir très rapidement des résultats en termes de rupture partielle sur un certain nombre de sujets sensibles pur les Européens.

La première rupture partielle sera notamment la défense d’un nouveau protectionnisme Européen socialement intelligent, écologiquement efficace et qui participera à une politique de développement solidaire avec les pays du sud. Nous serons des portes drapeaux de la non régression sociale.

17h00 : La citoyenneté se discute au niveau des Etats. Si l’UE n’encourage aujourd’hui pas à la citoyenneté Européenne, celle-ci est tout de même en train de prendre corps envers et contre tout. La liste des domaines de souveraineté de l’Union par rapport aux Etats est avant tout une question de projet politique. nous nous sommes pour notre part attachés à définir l’intérêt commun Européen. Bien que nous ne puissions en préjuger aujourd’hui, l’acceptation de ce projet pourrait être différente dans les pays de l’Union, et nous nous orienterons donc vers une Europe des cercles.

16h55 : Nous ne pouvons nous contenter d’améliorer le traité de Lisbonne car la plupart de ses dispositions sont contraires à nos objectifs. Nous ne ferons pas de la méthode de dépassement de ce traité de Lisbonne un préalable à la discussion. Nous sommes en revanche convaincu de la nécessité d’un processus constituant, quelque soit la forme qu’il prenne dans le respect de la souveraineté populaire, et que celui-ci devra trouver sa conclusion dans un grand référendum.

16h50 : Lors de cette campagne, nosu voulons faire passer trois messages :
- nous sommes pro-européens. Nous ne pouvons pas changer le monde, ni même notre pays sans nous appuyer sur les mouvements transnationaux, dont le plus proche de nous est l’Europe.
- Nous disons non à cette Europe qui s’accroche à des dogmes néo libéraux, qui est loin des peuples et est incapable de répondre efficacement à la crise. C’est pourquoi le refus du traité de lisbonne, frère jumeau du Traité Constitutionnel européen, est pour nous une évidence, évidence dont nous devrons convaincre le plus grand nombre.
- L’Europe que nous voulons est sociale, démocratique et écologique, laïque et solidaire. Elle a pour priorité l’emploi et promeut le service public.

16h45 : Les élections européennes sont l’occasion de faire respecter le non du 29 mai 2005. Nous allons affirmer le poids politique de l’autre gauche que nous sommes en train de regrouper. La crise économique s’accentuera il y a des chose que nous ne pouvons encore prévoir, notre travail est de fournir des solution citoyenne et faire des propositions radicale d’un dépassement du capitalisme. Ces propositoins seront faites en lien avec les forces d’autres pays d’Europe, notamment die Linke et nos amis Portugais.

16h40 : Robert Spizichino, membre du bureau national provisoire, présente les travaux de la commission Europe. Les travaux de la commission se sont basés sur les travaux menés notamment à l’occasion du référendum sur le traité constituionnel Européen et du Comité National pour un Référendum. Le texte proposé se nourrit de toutes les forces du Parti de gauche et de toutes les forces des forces politiques appelées à participer au front de Gauche. Il vise à servir de base aux discussions menées avec nos futurs partenaires. Il n’est pas une fin en soi.

16h35 : Avant d’entamer la séquence sur les élections Européennes, Franck Pupunat salue les délégations des partis et forces de l’autre gauche venus assister au congrès.

16h32 : Franck Pupunat, membr du bureau national présidera la séquence sur les élections Européennes. Delphine Beauvois (93), Sakina Fouazi (Paris centre) et Tony Bernard (Maire de Chateldon, 63) siègent à la tribune pour l’assister dans cette séquence.

16h30:Il est procédé au vote sur le texte d’orientation amendé. Par 631 voix pour, 1 contre, 4 abstentions, le Parti de Gauche vient de se doter de son épine dorsale, son texte d’orientation générale.

16h15 : les amendements "Nous devons rejeter tout impérialisme et cesser l’exportation d’armes", "Dans ce cadre, la sortie de l’OTAN par la France est un impératif", "les gains de productivité doivent être rendus aux travailleurs sous forme d’augmentations de salaires et de diminution du temps de travail" et le maintien du terme "alter développement" sont adoptés. L’amendement visant à la suppression de la mention "par exemple en rendant gratuites les premières tranches d’eau et d’énergie pour l’ensemble des ménages et en surfacturant les consommations abusives" est rejeté.

15h45 : Guilhem Serieys procède à la conclusion des débats sur les amendements. Suite aux différentes interventions, il est procédé à un certain nombre de précisions, notamment sur la réduction du temps de travail la république sociale. L’ordre du jour appelle à présent le vote sur les amendements.

15h20 : le débat sur les amendements au texte d’orientation se poursuit avant que le congrès n’aborde les élections Européennes en présence de la secrétaire nationale du PCF. Les débats portent notamment sur la mise en oeuvre de la redistribution des richesses, la politique de l’eau, le refus de l’impérialisme et les relations entre la France et l’OTAN.

15h01 : Marie-George Buffet, accompagnée de Jean-Luc Mélenchon, fait son entrée dans la salle du congrès. Elle est accueillie par des salves nourries d’applaudissements des congressistes, qui entonnent unanimes : "Tous ensemble aux Européennes"

14h45 : De même que lors des travaux de la commission des débats sur les statuts, un certain nombre d’amendements ont été intégrés par la commission (ajout d’un certain nombre de marqueurs à affirmer plus fortement, notamment la laïcité et la République Sociale, conclusion du texte), certains, plus programmatiques ont été renvoyés à la discussion du congrès programmatique de l’automne, d’autres ont été renvoyés à la commission de la démocratie interne, certains ont été écartés (en nombre faible, généralement hors sujets, mais extrêmement rarement en contradiction avec le reste de la ligne politique du PG). Un dernier groupe d’amendements enfin est soumis par la commission des débats au congrès, pour vote.

14h35 : Guilhem Serieys, conseiller régional Midi Pyrénées, présente les travaux de la commission des débats sur le texte d’orientation de politique générale. Cette commission a dû étudier plus de 1000 amendements. La commission était composée de membres du bureau national provisoire et de camarades tirés au sort parmi les camarades volontaires.

14h30 : reprise des travaux sous la direction de Hayat Dalpha (93, membre du bureau national provisoire). Frédéric Aillot (02, adjoint au maire de Soisson), Patricia Guillot (63, Vice Présidente du conseil général) et Hervé Eon (53) siègent à la tribune à ses côtés.

12h50 : Les travaux du congrès s’interrompent une heure le temps du repas.

12h45 : Comment est-on sorti de cette situation ? Après une série de mesures d’aide d’urgence à partir de 2003, un modèle basé sur la production et l’emploi, le renforcement du marché intérieur et la plus grande présence de l’Etat fut mis en oeuvre. Et surtout, le secteur social fut reconstruit afin de repositionner le peuple en tant qu’acteur social. Une force superstrcturelle devient ainsi une majorité, autour de politiques correctes en matière de droits de humain, de la restauration de la confiance dans les institutions, de la restauration des droits sociaux et du travail, de renationalisations. L’argentine est aujourd’hui intégrée dans un processus régional où des gouvernements avec des profils tant de gauche que de traditions nationales et populaires luttent pour rendre leur dignité à leurs peuples. Notre devoir en tant que socialiste est d’appuyer ce processus dans ses réussites et de porter la contradiction quand d’autres essayent de le détourner.

12h40 : Pour lutter contre ces politiques, appliquées par les deux partis majoritaires (Union Civique radicale et le péronisme), de nouvelles organisations sociales et de travailleurs se créèrent, par exemple les organisations de "piqueteros" qui organisèrent la résistance dans les années 90. La logique néolibérale poussa 70% de la classe ouvrière au sous emploi ou au chômage, tandis que le pauvreté atteignait 60%. La crise est alors devenue intolérable et déboucha sur l’explosion sociale de décembre 2001. Cette mobilisation fut majoritairement spontanée, faute d’organisations pour la convertir institutionnellement.

12h30 : Ariel Basteiro, président du groupe parlementaire "Bloque Encuentro Popular y Social", Secrétaire général adjoint du PS de la province de Buenos Aires monte à la tribune pour conclure cette matinée et nous faire part de l’expérience de la crise Argentine. Ce pays fut le bon élève dans l’application des politiques néolibérales issues du protocole de Washington (privatisation de tous les secteurs, ouverture sans discrimination de l’économie, parité monétaire surévaluée artificiellement soutenue par l’endettement extérieur massif, flexibilisation du travail, consumérisme irrationnel...). Ces politiques ont eu deux effets : le démantèlement absolu de l’appareil productif local et la désintégration des réseaux sociaux tissées durant la deuxième moitié du XXème siècle. L’acceptation de ces politiques néolibérales trouve sa source d’une part dans la didacture militaire qui dura de 1976 à 1983, puis dans l’hyper inflation de la fin des années 80 qui firent de l’Argentine un terreau fertile au néolibéralisme, accepté avec soumission et vu comme seule option possible.

12h15 : alors que les interventions continuent et se concentrent à présent sur le frotn de gauche et le modèle économique que doit proposer le PG, nous comptons 636 délégués qui participent au congrès et un total de 700 camarades dans la salle.

12h05 : au cours de ce congrès seront élues le bureau national ainsi que la commission de contrôle financier. Les candidatures sont déposées sur les tables du bureau du congrès.

12h00 : Jean-Luc Mélenchon monte à la tribune pour saluer les délégations internationales qui nous ont fait l’amitié de participer à ce congrès constituant, et tout particulièrement la délégation Vénézuelienne conduite par l’ambassadeur de la république Bolivarienne du Venezuela en France Jesus Arnaldo Perez et les deux députés du Partido Socialista Unido de Venezuela (PSUV) Carlos Echezuria et Augusto Montiel. Il leur adresse ces mots : "Nous nous inspirerons de votre révolution parce qu’elle est démocratique, parce qu’elle donne le pouvoir au peuple".

11h30 : les interventions des congressistes de tous les comités se succèdent et chacun veut apporter sa pierre à l’élaboration de l’orientation du PG : culture, droit et relations internationales, laïcité, république sociale, perspective du front de gauche, justice, ...

11h07 : Jacques Généreux monte à la tribune pour préciser sa vision sur la crise économique. Nulle politique de gauche ne pourra être mise en place sans remettre en cause le libre échange. Celui-ci a été imposé, sur toute la planète par des gouvernements élus par des peuples. En ce sens, l’économie ne doit pas être mis sous contrôle de l’Etat, mais sous contrôle des citoyens. L’échec de l’URSS n’est pas l’échec du socialisme ou du communisme, mais celui du totalitarisme. La période des 30 glorieuses a démontré non pas la suprématie du capitalisme et de l’économie de marché sur le socialisme. Au contraire : elle a montré la suprématie du contrôle démocratique de l’économie sur son absence. Nous sommes donc engagés dans une bataille culturelle : nous sommes ceux qui veulent la démocratie jusqu’au bout, qui se mettent à l’abri de la compétition par l’imposition, ceux qui se font les promoteurs d’une autre idée du progrès humain : non pas la culture libertaire, mais la liberté, qui se fait dans l’égalité, la culture non pas de la compétition mais de la coopération, la culture non pas de la conccurence, mais de la fraternité. La république.

11h00 : Les interventions des camarades se succèdent, dans le même état d’esprit qu’hier : sérieux, studieux et fraternel. Les thèmes abordés vont de la formation professionnelle au handicap.

10h45 : Le calendrier qui s’ouvre (incapacité des gouvernements à répondre à la crise, remobilisation du mouvement social, capacité de l’autre gauche à s’accorder sur un texte commun, congrès du PG puis du NPA, élections Européennes) est porteur d’opportunités, mais également de responsabilités.

10h35 : les réactions s’organisent et depuis le 29 janvier, la gauche a la main. Nous ne devons pas cette possibilité à la gauche politique, mais plus aux syndicats. L’unité tant dans la mobilisation que dans les revendications a permis de dégagerdes perspectives d’utilité, y compris pourceux qui n’avaient pas l’habitude de manifester, de faire grève. Il en va de mêmedans le champs politique. Il n’y aura pas de solution à la crise sans débouché politique. Nous en avons l’occasion pour les prochaines élections Européennes. Si nous nous contentons d’attendre l’alternance hypothétique de 2012, la gauche perdra la main. Il faut offrir une victoire politique à la gauche qui refuse le capitalisme une victoire politique, le plus tôt possible. Non pas pour faire un bon coup électoral, mais pour commencer à faire changer les choses, pour défaire les logiques libérales qui ont dominéla construction européenne. C’est pourquoi l’objectif du Parti de Gauche, estpur ces élections la création d’un front de gaucherassemblant toute l’autre gauche. Le texte commun de ces organisations à l’occasion de la journée du 29 janvier est à ce titre un solide appui.

10h32:D’une crise ne sort pas toujours de bonnes choses, l’histoire nous l’a appris.Le maintien en place par l’administration Obama des principaux va-t-en-guerre (généraux, secrétaires d’état à la défense, ...) de l’administration précédente et les déclarations récentes d’une rare violence sur la "manipulation" des taux de change Chinois sont autant d’indicateurs d’une tension croissante. EnFrance, les mobilisations de jeudi et les forts mouvements sociaux en cours en Guadeloupevont dans lemême sens.

10h25 : La crise est au coeur de ce texte d’orientation politique.Les divers plans de relance n’ont riensauvé, car tous ont en commun de vouloir relancer le capitalisme. Tout à l’heure, un député socialiste dissident argentin viendra nous parler de la crise argentine.Ceux qui la voyaient comme une crise distante ne se sont pas rendu compte que les mécanismes la soustendant sont les mêmes que ceux qui sont à l’oeuvre aujourd’hui en Europe et dans le monde. La chute du gouvernement Islandais la semaine dernière montre que ce type de phénomènes n’est pas à exclure en Europe.

10h15 : François Delapierre, membre du bureau national provisoire introduit le débat sur le texte d’orientation.Lors du meeting de lancement du PG, nous expliquions que le PG n’est pas un produit, qu’il ne cherche pas de clients, mais qu’il s’adresse à des citoyens, que pour lui vaincre, c’est convaincre. Nous sommes, dans ce congrès, à un instant où nous transformons notre pensée politique en parti politique.

10h10 : La deuxième journée du congrès constituant du PG est ouverte par Jeannick Le Lagadec, membre du bureau national provisoire du PG, et élue du Val de Marne. Les résultats du vote sur les statuts sont proclamés : pour 454, contre 13, 17 abstentions.

9h50 : la buvette du congrès est prise d’assaut. Le froid du dehors rend les cafés servis et la convivialité du lieu encore plus appréciables.

9h40 : Les délégués continuent à arriver par petits groupes, souvent composés de camarades venant de départements différents. Le congrès est également un lieu de rencontre entre les partisans de toute la France et permet l’échange de bonnes pratiques militantes.

8h50 : arrivée à la boîte à clous à Limeil Brevannes, salle où se tient le congrès constituant du PG. L’accueil des congressistes n’est sensé débuter qu’à 9h30, mais de nombreux camarades tant de province que d’Ile de France sont déjà présents présents. Un certain nombre ont déjà le texte d’orientation (qui sera présenté et débattu dans la matinée) et un crayon dans l’autre afin de préparer leur intervention à la tribune.

8h35 : Rencontre avec d’autres congressistes dans les transports en commun me conduisant à Limeil Brevannes. Outre la satisfaction sur la teneur des débats et la qualité de l’organisation, nous abordons, évidemment, les mobilisations sociales de jeudi, le rôle des Français de l’étranger, le féminisme, l’éducation populaire et la formation professionnelle. Le parti de Gauche se nourrit bel et bien de toutes les traditions de gauche pour devenir un parti creuset.

8h30 : La première journée du congrès constitutif du PG a été marquée par une ambiance studieuse et fraternelle. Après une discussion de fond sur les mesures d’urgence face à la crise et l’adoption des nouveaux statuts, la deuxième journée du congrès sera consacrée au texte d’orientation politique générale et au texte sur les élections Européennes.


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