Lancement du Parti de gauche (PG) : super punchy ! (par Respublica, journal de la Gauche Républicaine)

dimanche 7 décembre 2008.
 

Pari réussi : 3000 personnes à l’Ile-de-Vannes à Saint-Ouen. Les « déclencheurs » Marc Dolez et Jean-Luc Melenchon ont rencontré l’attente des militants et des citoyens. Les laïques et les républicains de gauche ont enfin leur parti. Ils ont aussi une stratégie, un front de gauche aux élections européennes de juin 2009 pour faire respecter le non au Traité de Lisbonne ouvert à tous ceux qui ont participé à la victoire du 29 mai 2005. Le PCF a dit oui, on attend les autres partenaires (écologistes de gauche, NPA, etc.). Tout cela dans une stratégie à front large, l’union des gauches pour gouverner la France. Plusieurs dizaines de responsables de la gauche et de l’extrême gauche étaient venus en observateur. Oskar Lafontaine, président de Die Linke en Allemagne a fait une intervention très remarquée. Différents pays d’Amérique du Sud (Cuba, Venezuela, Bolivie, etc.) étaient représentés soit par leur ambassadeur soit par un conseiller spécial de leur président.

Le « capitalisme est toxique pour l’humanité »

Ce nouveau parti se déclare anticapitaliste. Cela tranche avec les partis socialistes et sociaux-démocrates européens qui situent leur action uniquement dans le cadre de la gestion du capitalisme. Le caractère internationaliste de ce premier rassemblement était perceptible pour tous les participants. L’internationale chanté à la fin du meeting a symbolisé la volonté des participants.

A plusieurs reprises, les différents orateurs ont parlé de la nécessaire globalisation des combats : combat social, combat démocratique, combat laïque, combat pour l’émancipation, combat écologique (il a même été dit que le Parti de gauche était d’accord avec l’idée d’une planification écologique !).

Un front du non de gauche proposé pour les élections européennes de juin 2009

Alors que le parti socialiste veut « dépasser la querelle » du non et du oui au Traité de Lisbonne et a « aidé » Nicolas Sarkozy à ne pas faire de référendum à son sujet, le Parti de gauche (PG) dit clairement que la solution à l’actuelle crise du capitalisme ne peut pas passer par l’acceptation des traités européens. Le PCF ayant dit oui, Jean-Luc Melenchon a lancé un appel à tous les responsables des partis du non de gauche et d’extrême gauche.

L’objectif de passer devant le parti socialiste aux élections européennes de juin 2009 étant fixé, aux responsables des partis du non de gauche ou d’extrême gauche de prendre leurs responsabilités pour y parvenir. Rappelons que sur les 55 % du non le 29 mai 2005, 31, 3 % provenaient de la gauche et de l’extrême gauche.

Un parti s’appuyant sur le peuple, ses luttes et ses revendications

Marc Dolez a présenté les revendications populaires sur le pouvoir d’achat, sur les services publics et la protection sociale qui seront repris par le Parti de gauche. L’appel à voter pour les syndicats les plus combatifs lors des élections prud’homales a été remarqué, car ils sont ceux qui sont en première ligne dans la bataille sociale. Les luttes populaires et les luttes électorales ont été déclarées comme les deux faces d’une même pièce de monnaie.

Un parti accueillant la diversité des parcours militants qui acceptent les textes fondateurs des deux « déclencheurs »

La diversité des parcours militants de ceux qui ont été présenté comme les premiers responsables du Parti de gauche a été d’une grande visibilité. Deux nouveaux parlementaires ont rejoint le Parti de gauche. Plus de 5000 personnes ont déjà fait savoir par internet qu’ils sont intéressés par le Parti de gauche. Le plaisir de nombreux militants se retrouvant dans ce meeting était largement perceptible.

Évariste


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