René Revol (maire de Grabels, Hérault) : On va essayer de construire quelque chose qui réponde aux aspirations populaires

samedi 29 novembre 2008.
 

Montpellier journal : Quelle est votre position par rapport au départ de Jean-Luc Mélenchon du PS ?

René Revol : Je vais le suivre... Je n’ai pas envie de participer à des combinaisons. Moi je pense qu’il y a urgence dans le pays et je n’ai pas envie d’attendre l’arme au pied avec un parti socialiste qui ne sait pas renouer avec le peuple et les aspirations populaires. On va essayer de construire quelque chose qui réponde à ces aspirations. Ce n’est pas la voie de la facilité mais la voie de la nécessité.

Ce n’est pas gagné que les militants vous suivent...

J’ai mené la campagne du Non ici. On était 5000 au parc des expositions de toutes sensibilités. Et, à l’époque, le Parti socialiste m’avait menacé d’exclusion, ça ne m’a pas empêché, avec tous les gens qui se sont alliés avec moi, de réunir 5000 personnes. Pareil quand on a fait le meeting anti-libéral au parc des expositions. Alors que là, même Besancenot ne nous soutenait pas. Les gens sont venus parce qu’ils sont en aspiration d’une autre réponse.

L’économie serait que le PS l’ait formulée, cette réponse. Qu’il y ait un réaxage du PS de ce point de vue. Je ne demande pas que ce soit nécessairement mes idées mais que ça aille dans ce sens-là. .. On a peu de temps donc il faut commencer par se structurer comme ça. Demain matin, je fais une première réunion avec tous ceux qui veulent aller dans ce sens-là. Il y a déjà une cinquantaine qui m’a donné son accord. Et puis des gens qui ont des responsabilités ici et là.

Extrait d’un Interview réalisé le 7 novembre


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