Népal : la Chine, la dette et la révolte générationnelle GenZ

samedi 25 octobre 2025.
 

Les manifestations du mois dernier ont renversé le gouvernement népalais et mis en lumière la manière dont les investissements chinois ont alimenté la corruption, la dette insoutenable et la crise générationnelle.

La chute du gouvernement népalais le mois dernier, déclenchée par des manifestations sans précédent de la jeunesse, a levé le voile sur des décennies d’influence chinoise qui ont étouffé les aspirations d’une génération, alimenté la corruption et réduit l’espace démocratique dans le pays. Ce qui semblait être une révolte contre l’interdiction des réseaux sociaux s’est avéré être une rébellion générationnelle contre la corruption systémique alimentée par les investissements opaques de Pékin et ses manœuvres politiques. Ce phénomène ne concerne pas uniquement le Népal. De la vallée de Katmandou aux côtes du Sri Lanka, on observe une méthode délibérée par laquelle la Chine utilise la dette infrastructurelle et la complicité d’élites corrompues pour étendre son hégémonie régionale, sapant ainsi la démocratie et l’économie des pays concernés.

Les manifestations qui ont renversé le gouvernement pro-chinois du Premier ministre K.P. Sharma Oli [1] ont éclaté lorsque les jeunes Népalais ont pris pour cible les « Nepo Kids », les enfants de politiciens qui affichaient leur luxe à l’étranger alors que 20 % de leurs camarades restaient sans emploi. Mais la colère des jeunes ne venait pas seulement de l’injustice symbolique de cette ostentation. Derrière les « Nepo Kids » se cachait une vérité systémique : les mégaprojets d’infrastructure chinois, présentés comme un moteur de développement, ne créaient pas d’emplois pour les jeunes Népalais. L’aéroport de Pokhara, le chemin de fer transhimalayen jamais achevé, les projets énergétiques et de télécommunications promis dans les accords de la BRI [2], tous utilisaient principalement de la main-d’œuvre et des entreprises chinoises, ne laissant aux Népalais que des emplois précaires et sous-payés. Le modèle économique imposé par la dépendance chinoise avait généré une nouvelle forme d’exploitation coloniale : des infrastructures qui enrichissaient les élites politiques grâce à des pots-de-vin et des marchés publics opaques, tout en condamnant toute une génération au chômage ou à l’émigration. Ce n’est pas un hasard si 30 % du PIB népalais provient des transferts de fonds des émigrés, des jeunes contraints de chercher à l’étranger l’avenir que les milliards de dollars chinois promettaient mais ne réalisaient jamais. Les enquêtes menées sur les réseaux sociaux ont finalement révélé un réseau de corruption directement lié aux projets d’infrastructure chinois. Le 4 septembre 2025, à son retour de Chine où il avait participé au sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai [3] et à la parade militaire nationale, Oli a annoncé l’interdiction des principales plateformes sociales européennes et américaines, ne laissant actifs que TikTok et Viber [4]. Cette mesure a touché environ 17 millions d’utilisateurs et a immédiatement déclenché une réaction violente. Après plusieurs jours d’affrontements au cours desquels les forces de sécurité ont tué 19 manifestants, ces derniers ont incendié des bâtiments gouvernementaux et le Premier ministre ainsi que quatre autres ministres ont démissionné.

La réaction de Pékin a été manifestement embarrassée. Lorsque la tentative du gouvernement népalais d’imiter le système de censure chinois a échoué, provoquant la chute du régime, les analystes chinois eux-mêmes ont qualifié cette affaire de scénario cauchemardesque pour les dirigeants de Pékin. L’interdiction des réseaux sociaux s’est retournée contre le gouvernement précisément parce qu’elle était trop soudaine et radicale dans un pays où l’économie dépend en grande partie des envois de fonds des émigrés à l’étranger, qui ont besoin de ces plateformes pour communiquer avec leurs familles. Le secteur du tourisme, crucial pour l’économie népalaise, risquait également la paralysie en l’absence d’accès à des services tels que WhatsApp et Instagram. Alors que la Chine a construit progressivement sa Grande Muraille électronique [5], interdisant des services tels qu’Instagram et YouTube avant qu’ils ne deviennent populaires dans le pays et les remplaçant par des alternatives nationales telles que WeChat et Weibo, le Népal a tenté d’imposer le même contrôle du jour au lendemain dans une société déjà habituée à la libre communication numérique. Pékin a réagi avec une extrême prudence à la crise népalaise, se limitant à des déclarations formelles de respect pour les choix du peuple et de souhait de stabilité. Derrière ce ton mesuré transparaît cependant l’inquiétude d’un régime qui fonde sa sécurité sur le contrôle du discours public.

L’anatomie de la corruption : le cas de Pokhara

Si, sur le plan numérique, le Népal a démontré les limites de la censure importée de Chine, sur le plan infrastructurel, le scandale de l’aéroport international de Pokhara illustre le fonctionnement concret des mécanismes de la corruption chinoise dans le pays. Coûtant 216 millions de dollars (environ 200 millions d’euros) et financé aux trois quarts par un prêt sur vingt ans de l’Export-Import Bank of China à un taux d’intérêt de 2 %, l’aéroport inauguré en 2023 devait transformer Pokhara [6] en une plaque tournante internationale, mais il n’accueille aujourd’hui qu’un vol international par semaine. Un rapport parlementaire de 2025 a documenté des irrégularités pour un montant d’environ 104 millions de dollars (environ 96 millions d’euros), attribuées à des fonctionnaires népalais et à l’entrepreneur public chinois. Pékin avait présenté la structure comme un « projet phare » de ses Routes de la soie, mais le Népal a refusé ce label afin de ne pas compromettre ses relations avec l’Inde, rivale de la Chine dans la région.

Une enquête parlementaire népalaise a révélé de graves irrégularités dans la construction de l’aéroport de Pokhara par China CAMC Engineering, une entreprise publique chinoise du groupe Sinomach [7]. La commission a constaté que l’entreprise avait fraudé le fisc, utilisé des matériaux de mauvaise qualité, omis une partie des travaux prévus et reçu des paiements pour des installations jamais réalisées, notamment le système d’approvisionnement en carburant et le système de climatisation. Sous la pression de Pékin, les autorités népalaises ont même renoncé à percevoir environ 16 millions de dollars (environ 15 millions d’euros) de taxes dues. Le projet prévoyait deux pistes, mais une seule est aujourd’hui en service, pour des raisons de sécurité. L’enquête a conclu que la CAMC avait imposé ses propres conditions, tandis que les fonctionnaires népalais avaient toléré des irrégularités par crainte de compromettre leurs relations avec la Chine.

Le fardeau financier de l’aéroport de Pokhara s’inscrit dans un contexte d’endettement national en forte croissance. En un peu plus d’une décennie, la dette extérieure du Népal a triplé, passant de 3,5 milliards de dollars (environ 3,2 milliards d’euros) en mars 2013 à 10,5 milliards (environ 9,7 milliards d’euros) en septembre 2024, une part importante provenant de la Chine.

Le pays devra bientôt commencer à rembourser le prêt pour l’aéroport avec les profits générés par cet équipement, qui n’existent toutefois pas : le trafic passagers est bien inférieur aux prévisions et l’Inde, principale destination des voyageurs népalais, n’a autorisé aucune liaison internationale au départ de Pokhara, ce qui réduit cet équipement à un symbole de son isolement géopolitique. Le gouvernement communiste d’Oli, lié à Pékin, a officiellement demandé à la Chine de transformer le prêt en subvention. Malgré l’optimisme affiché par les responsables népalais, la rencontre entre Oli et Xi Jinping fin août n’a donné lieu à aucune annonce concrète. Le Népal reste ainsi prisonnier d’une dette contractée pour une infrastructure qui ne génère pas suffisamment de revenus pour couvrir les intérêts, et encore moins le capital.

Le cas de Pokhara illustre clairement l’échec du modèle que la Chine exporte à travers le programme des Routes de la soie. Comme l’a observé le militant indien Harsh Mander [8], « les niveaux d’inégalité sont aujourd’hui plus élevés qu’à l’époque britannique », et les projets chinois dans le sous-continent suivent exactement cette logique. La promesse était que l’ouverture économique et les investissements dans les infrastructures généreraient une richesse généralisée et des millions d’emplois. En réalité, la richesse s’est concentrée entre les mains d’oligarchies corrompues, tandis que les systèmes publics, notamment ceux de la santé et de l’éducation, se sont effondrés sous le poids d’une dette contractée pour des travaux pharaoniques qui ne servent pas la population. Un aéroport qui accueille un vol international par semaine ne développe pas l’économie locale, ne finance pas les écoles ou les hôpitaux, n’offre pas de perspectives aux jeunes. Il ne sert qu’à transférer l’argent public népalais vers les banques chinoises et les entreprises d’État de Pékin, en passant par les poches des politiciens qui ont approuvé les contrats. Cela explique pourquoi la protestation des jeunes s’est concentrée si violemment sur les « Nepo Kids » : les enfants des politiciens qui étudiaient à l’étranger grâce aux revenus de la corruption étaient le symbole vivant d’un système qui volait l’avenir de toute une génération pour enrichir une poignée de personnes.

Les montagnes, les frontières et le spectre de l’hégémonie

L’expansion chinoise la plus significative se manifeste loin des capitales, dans les vallées reculées où la souveraineté se mesure en bornes frontalières et en droits de pâturage. Dans le district de Humla, à l’extrême ouest du Népal, à la frontière avec la région autonome du Tibet, la présence chinoise s’est manifestée non pas par la présence de soldats, mais par des chantiers : des bâtiments et des dépôts de ciment sont apparus dans des zones considérées comme népalaises et les bornes frontalières historiques ont progressivement disparu. Des rapports indépendants et des images satellites confirment la construction d’ouvrages chinois au-delà de la ligne de démarcation, tandis que Katmandou reste silencieuse, signe de sa réticence à défier son voisin du nord. Cette hésitation a des racines profondes. Pendant des siècles, le Népal et le Tibet ont entretenu des relations entremêlées de commerce, de religion et de conflit. L’annexion du Tibet par la Chine en 1950 a radicalement modifié cet équilibre, fermant les passages commerciaux historiques et entraînant le passage de la Chine d’une présence indirecte à une position de voisin dominant. Lorsque ces frontières ont commencé à se rouvrir dans les années 1980 avec les réformes économiques chinoises, le Népal s’est retrouvé face non plus à un Tibet autonome, mais à une puissance régionale. Aujourd’hui, la souveraineté n’est pas érodée par des conflits armés, mais par le béton et une avancée lente et progressive.

Le Népal n’est pas un cas isolé dans ce repositionnement forcé vers Pékin. En Indonésie, la ligne ferroviaire à grande vitesse Whoosh qui relie Jakarta à Bandung, inaugurée en octobre 2023 et présentée comme un triomphe pour le programme des Nouvelles routes de la soie, s’est transformée en piège financier. Son coût est passé de 6 à 7,3 milliards de dollars (environ 6,7 milliards d’euros), la Banque chinoise de développement ayant prêté 5,4 milliards (environ 5 milliards d’euros). Le trafic quotidien oscille entre 16 000 et 21 000 passagers, soit moins de la moitié de l’objectif, tandis que les paiements d’intérêts (120 millions de dollars, environ 111 millions d’euros par an) dépassent les recettes (110 millions de dollars, environ 102 millions d’euros). Le président de Kereta Api Indonesia [9] a qualifié le projet de « bombe à retardement ». Le gouvernement, qui avait choisi la proposition chinoise en 2015 parce qu’elle promettait de ne pas peser sur les finances publiques, a dû faire intervenir son agence de gestion du patrimoine pour renégocier la dette avec Pékin.

Le Sri Lanka en est l’exemple le plus emblématique : le port de Hambantota, financé par la banque chinoise Exim à des taux deux fois plus élevés que ceux de la Banque asiatique de développement, est devenu le symbole mondial de la diplomatie de la dette. Lorsque Colombo n’a pas pu honorer ses dettes, la Chine a obtenu en échange, en 2017, une concession de 99 ans sur ce port stratégique, alors que le pays se précipitait vers l’effondrement de 2022 [10]. Après la crise, cependant, l’approche chinoise a changé : Pékin n’a offert que 76 millions de dollars (environ 70 millions d’euros) d’aide humanitaire, ignorant la demande de 4 milliards (environ 3,7 milliards d’euros), est restée en dehors du comité des créanciers et a été la dernière à fournir des garanties au FMI [11].

Ce changement de stratégie de la part de Pékin reflète de multiples pressions tant internes qu’externes. L’économie chinoise est à la traîne, entre le ralentissement de la production, l’éclatement de la bulle immobilière, le chômage et l’augmentation inexorable de la dette. Les difficultés des pays endettés à rembourser leurs prêts ont contraint Pékin à repenser ses engagements à l’étranger et la viabilité des investissements dans des projets à haut risque. À cette pression financière s’ajoutent les critiques croissantes sur le « piège de la dette », qui ont conduit à une remise en question du mode opératoire chinois, tandis que la volatilité politique en Asie du Sud a encore compliqué le calcul stratégique de Pékin. Les petits pays ont commencé à accroître leur autonomie et à équilibrer leurs relations avec l’Inde et la Chine, en demandant une plus grande souplesse sur les prêts ou en annulant des projets chinois afin de ne pas nuire aux intérêts indiens. Le Sri Lanka a annulé des projets chinois d’énergie hybride, les confiant à l’Inde. Le gouvernement Solih aux Maldives [12] a mis en veilleuse plusieurs projets chinois. Pékin semble avoir compris que la soutenabilité des mégaprojets d’infrastructure dans la région est devenue problématique. Mais l’influence chinoise n’a pas diminué, elle s’est simplement adaptée. Elle tisse patiemment un réseau de dépendances économiques plus discrètes, des projets mineurs qui n’attirent pas l’attention mais reconfigurent lentement les loyautés locales. Cette prise d’influence est devenue plus subtile, mais non moins omniprésente.

Le vide et ses dangers

Alors que Pékin adapte sa méthode et sa stratégie, le Népal est confronté à un risque peut-être encore plus insidieux, celui du vide politique et idéologique laissé par la chute du gouvernement Oli. Le gouvernement intérimaire dirigé par l’ancienne juge en chef Sushila Karki est principalement composé d’hommes de castes supérieures, signe inquiétant que la révolte des jeunes risque de sombrer dans une reproduction des hiérarchies qu’elle entendait renverser. Le mouvement a rejeté en bloc les partis politiques traditionnels, mais cette position est problématique dans une démocratie multipartite où les trois principaux partis, à savoir le Congrès, les Marxistes-Léninistes unifiés et les Maoïstes, représentent encore une part considérable de la population, même si la Génération Z reste en dehors. Plus inquiétant encore est l’émergence de revendications qui pourraient démanteler des acquis démocratiques obtenus de haute lutte. Certaines voix s’élèvent pour demander la suppression du fédéralisme, mais cette structure fédérale était une revendication centrale des populations madheshi [13], les habitants des plaines du Teraï à la frontière avec l’Inde, historiquement marginalisés par les élites des montagnes. De nombreuses vies ont été sacrifiées pour atteindre cet objectif lors des luttes qui ont conduit à établir la Constitution actuelle [14]. Le risque est que la colère légitime contre la corruption alimentée par les projets chinois dégénère en une réaction qui efface également les progrès réalisés en matière d’inclusion ethnique et régionale.

L’expérience d’autres pays de la région est instructive. Au Bangladesh, après la révolution étudiante de juillet 2024, les forces conservatrices remplacent la laïcité constitutionnelle par le « pluralisme », tandis que des groupes d’extrême droite mènent quotidiennement des activités violentes et agressives. Au Sri Lanka, un an après l’Aragalaya [15] de 2022, une désillusion généralisée règne, car de nombreuses réformes promises n’ont pas été mises en œuvre et le nouveau gouvernement semble écouter la même bureaucratie qui conseillait le régime Rajapaksa [16], perpétuant ainsi les anciennes logiques de pouvoir sous de nouvelles étiquettes.

Le véritable défi qui se pose au Népal n’est pas seulement de résister à l’influence chinoise ou de rééquilibrer ses relations avec l’Inde, mais concerne l’identité même du pays et l’avenir qu’une génération en révolte veut construire. Les jeunes qui ont incendié les bâtiments gouvernementaux savent contre quoi ils se battent : une corruption endémique alimentée par la dette chinoise, des élites qui s’enrichissent tandis que les jeunes restent sans perspectives, des aéroports déserts au lieu d’écoles et d’hôpitaux en état de fonctionner. Leur colère est légitime, leur diagnostic juste. Mais quel Népal veulent-ils construire ? Cette question reste en suspens au milieu des cendres de Katmandou. Le problème est que les jeunes Népalais.e.s, comme leurs homologues de toute l’Asie du Sud, n’ont jamais connu de véritable démocratie, seulement sa forme corrompue, c’est-à-dire un autoritarisme électoral où l’on vote sans comprendre ce que signifie être citoyen et réclamer des comptes à ceux qui gouvernent. Pour une génération qui ne connaît que ce système, la démocratie elle-même semble avoir échoué.

Si les incertitudes actuelles ne trouvent pas de réponses ancrées dans la justice sociale, l’égalité et l’inclusion, et pas seulement dans la colère contre la corruption, la révolte de septembre 2025 risque d’être considérée non pas comme l’aube d’un nouveau Népal, mais comme le prélude à de nouvelles formes d’oppression. L’histoire de la région est jalonnée de révolutions trahies, d’espoirs de jeunesse qui se sont brisés contre les rochers de la realpolitik et du cynisme des élites. Le Népal a l’occasion de briser ce cycle. Mais cette chance est fragile et le temps presse. Alors que Pékin réajuste sa stratégie d’influence et que les anciennes élites se réorganisent, les jeunes qui ont allumé ces feux doivent décider : quel avenir vaut la peine d’être construit sur les cendres de l’ordre ancien ?

Andrea Ferrario est chercheur indépendant et journaliste spécialisé dans les questions géopolitiques et sociales en Asie du Sud.

[https://andreaferrario1.substack.c... Khadga Prasad Sharma Oli, leader du Parti communiste du Népal (marxiste-léniniste unifié), a été Premier ministre à plusieurs reprises depuis 2015 et a orienté le Népal vers une alliance étroite avec Pékin

[2] Belt and Road Initiative (Initiative Ceinture et Route), le programme d’investissement infrastructurel mondial lancé par la Chine en 2013 pour étendre son influence économique et géopolitique

[3] Organisation fondée en 2001 regroupant la Chine, la Russie et plusieurs États d’Asie centrale, visant à renforcer la coopération en matière de sécurité et d’économie dans la région

[4] Application de messagerie instantanée populaire en Asie du Sud et en Europe de l’Est, propriété du géant japonais Rakuten

[5] Le système de censure et de surveillance d’Internet mis en place par le gouvernement chinois depuis les années 1990

[6] Deuxième ville du Népal, située à environ 200 kilomètres à l’ouest de Katmandou, principale porte d’entrée touristique pour la région de l’Annapurna

[7] China National Machinery Industry Corporation, l’un des plus grands conglomérats industriels chinois contrôlé par l’État

[8] Activiste des droits humains, écrivain et ancien fonctionnaire indien, connu pour son travail sur les questions de justice sociale et d’inégalités

[9] La société nationale des chemins de fer indonésiens

[10] Le Sri Lanka a connu une crise économique catastrophique en 2022, marquée par des pénuries massives, une hyperinflation et des manifestations populaires qui ont forcé le président Gotabaya Rajapaksa à démissionner

[11] Fonds monétaire international

[12] Ibrahim Mohamed Solih, président des Maldives de 2018 à 2023, a tenté de rééquilibrer les relations du pays entre l’Inde et la Chine après une période de rapprochement marqué avec Pékin

[13] Les habitants des plaines du Teraï, région méridionale du Népal à la frontière avec l’Inde, majoritairement de culture et langue indo-aryennes, historiquement marginalisés par les élites de haute caste des régions montagneuses

[14] La Constitution du Népal de 2015, adoptée après des décennies de conflit civil et de mobilisations, a établi une république fédérale démocratique et reconnu les droits des groupes historiquement marginalisés

[15] Mouvement de protestation populaire sri-lankais de 2022, dont le nom signifie « la lutte » en cinghalais, qui a forcé la démission du président Gotabaya Rajapaksa

[16] Famille politique sri-lankaise qui a dominé la politique du pays pendant des décennies, notamment Mahinda Rajapaksa (président de 2005 à 2015) et son frère Gotabaya (président de 2019 à 2022), accusés d’autoritarisme et de corruption


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