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La calotte glaciaire de l’Antarctique est en grand danger
L’Académie américaine des sciences a rendu son rapport très inquiétant. La fonte de la calotte glaciaire est responsable d’une montée de 1,4 centimètre du niveau des océans entre 1979 et 2017.
Pour cette nouvelle étude, les chercheurs ont utilisé des avions de la Nasa et des images de multiples agences spatiales. Entre 1979 et 1990, l’Antarctique a perdu en moyenne 40 milliards de tonnes de masse glaciaire par an.
Cette perte est passée à 252 milliards de tonnes chaque année entre 2009 et 2017. Des zones jusqu’à aujourd’hui dites "à l’abris du changement" sont maintenant touchées par la fonte des glaces.
Selon les pires prévisions, une montée de 1,8 mètre d’ici 2100 provoquerait l’inondation de nombreuses villes côtières.
Une « fonte considérable » relevée sur les glaciers et la banquise, due au réchauffement climatique
De nouvelles données dévoilées ces mardi 30 septembre et mercredi 1er octobre pointent l’accélération de la fonte de la banquise de l’Antarctique et des glaciers suisses. Les chercheurs alertent sur les conséquences, à court et long terme, de ces bas niveaux.
Les années passent et la situation semble de plus en plus alarmante pour les glaciers du monde entier, alors que la fonte s’accélère. La banquise d’hiver dans l’Antarctique a ainsi atteint son troisième plus bas niveau en près d’un demi-siècle d’observation par satellite, comme l’ont annoncé des chercheurs, ce mardi 30 septembre 2025, selon l’Agence France-Presse (AFP)
Les années passent et la situation semble de plus en plus alarmante pour les glaciers du monde entier, alors que la fonte s’accélère. La banquise d’hiver dans l’Antarctique a ainsi atteint son troisième plus bas niveau en près d’un demi-siècle d’observation par satellite, comme l’ont annoncé des chercheurs, ce mardi 30 septembre 2025, selon l’Agence France-Presse (AFP).
Ce mercredi 1er octobre, le Réseau des relevés géologiques suisse (Glamos) a de son côté alerté sur l’état des glaciers du pays, qui ont perdu un quart de leur volume en seulement dix ans. Une « fonte considérable », pointent les chercheurs, proche du record de 2022. Il s’agit du quatrième plus fort recul depuis le début des mesures, après les années 2022, 2023 et 2003.
« Depuis environ 20 ans, tous les glaciers suisses perdent de la glace et le rythme […] s’accélère », a indiqué Matthias Huss, directeur de Glamos, à l’AFP. Il en va de même dans l’Antarctique, où le Centre national américain des données sur la neige et la glace de l’université du Colorado a relevé une surface de glace maximale de 17,81 millions de kilomètres carrés, selon leurs chiffres préliminaires.
Le maximum de 2025 se classe donc au troisième rang des plus bas niveaux enregistrés en 47 ans, derrière le record de 2023 et la deuxième place tenue par l’hiver 2024.
Jusqu’en 2016, les mesures prises montraient « une augmentation irrégulière mais légère au fil du temps » de la surface de glace de mer (ou banquise) dans l’Antarctique, relève Ted Scambos, chercheur à l’université du Colorado à Boulder. Mais, ajoute-t-il à l’AFP, « ce qui semble se produire, c’est que la chaleur des océans se mêle désormais à l’eau la plus proche de l’Antarctique », ce qui signifie que le changement climatique a finalement rattrapé les mers gelées du continent austral.
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