Pakistan - Non à l’état d’urgence ! Non à la loi martiale !

samedi 24 novembre 2007.
 

De puis l’imposition de « l’état d’urgence », un régime dont le véritable nom est loi martiale, plus de 10.000 militants politiques et sociaux ont été mis derrière les barreaux partout au Pakistan. Des milliers d’autres sont aujourd’hui clandestins. Toutes les chaines de télévisions privées qui diffusaient des programmes d’information politique ont été réduites au silence.

Des centaines d’avocats ont été arrêtés et torturés. Les juges qui ont refusé de se soumettre au nouvel ordre constitutionnel répressif ont été placés en résidence surveillée. Leurs enfants ne peuvent aller à l’école et les docteurs ne sont pas autorisés à se rendre au chevet des juges malades.

La police n’autorise aucune réunion publique ou en salle de la part de quelque secteur de la société que ce soit qui s’oppose à la dictature militaire. La plupart des dirigeants politiques sont en résidence surveillée ou en prison. La Pakistan vit une période particulièrement noire de son histoire.

Nous vivons la trente-deuxième année de régime militaire au Pakistan sur les 60 ans d’existence du pays, depuis la partition du sous-continent indien. Le général Musharraf a été au pouvoir depuis octobre 1999. Toutes ses déclarations selon lesquelles il allait progressivement restaurer la démocratie ne sont que farce. Avec l’imposition de la loi martiale le 3 novembre 2007, il y a plus de dictature que de démocratie au Pakistan.

Le Labour Party Pakistan est un petit parti politique radical luttant pour la démocratie depuis que le général Musharraf a pris le pouvoir. Des centaines de ses membres ont été en détention pour avoir commis le crime de lutter pour la démocratie. Actuellement, le président du Labour Party Pakistan est en prison et son secrétaire général doit se cacher pour tenter d’organiser le mouvement.

Le LPP lance un appel financier pour que des fonds soient lever afin de renforcer le combat contre le régime militaire. Nous voudrions aider les prisonniers politiques sous toutes les formes, pas seulement ceux du LPP mais de tout le mouvement. Ces fonds doivent permettre de développer le travail clandestin des militants politiques et sociaux et les aider à poursuivre leurs efforts pour construire le mouvement. Les dons nous permettrons de produire plus de matériel imprimé dont le mouvement a besoin. Ils aideront a diffuser des textes et du materiel d’information pour le mouvment. Ils aideront à la coordination des différentes activités contre le régime militaire. Ils aideront à développer une information mieux coordonnée pour et à la diffuser auprès de toutes celles et tous ceux qui sont intéressés dans le mouvement.

En solidarity,

Farooq Tariq secrétaire général Labour Party Pakistan


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