A propos du narratif occidental sur la guerre en Ukraine : de la réalité du terrain à la fiction.

mercredi 17 avril 2024.
 

Les médias dominants n’apportant pas d’information neutre et impartiale sur la guerre en Ukraine, il nous est nécessaire d’aller chercher l’information dans des médias alternatifs honnêtes appliquant la Charte de déontologie des journalistes de Munich.

Nous reproduisons ici trois interviews d’un fonctionnaire de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) ayant récolté des informations sur le terrain du conflit.

Les informations qu’il rapporte ici sont totalement invisibilisées par les grands médias et sont donc inconnues du grand public et d’une grande majorité des élus qui nous gouvernent.

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Benoît Paré, ancien fonctionnaire international à l’OSCE revient dans ce debriefing pour apporter ses observations sur les enjeux médiatiques de l’information et la désinformation en Ukraine.

Source : France-Soir.fr

https://www.francesoir.fr/videos-le...

(sur le site, dérouler la page vers le bas : la vidéo se situe vers la fin du texte)

Trois points précis sont évoqués  :

1) Le traitement médiatique du Maïdan  : «  Les médias mainstream défendent un narratif et non la vérité. Tout ce qui est inscrit dans les mainstream est sujet à caution  » assure Benoît Paré. Ce dernier a rencontré à Kramatorsk un journaliste mainstream de France et après discussion sur les événements en Ukraine, il évoque l’Etude Ivan Katchanovski dans l’optique de lui suggérer de la vérifier ou valider. Le journaliste n’a pas semblé intéressé et lui répond «  ah ben non cela changerait trop de choses  », dans les faits cela aurait entrainé une inversion complète de l’affaire.

[On peut trouver des informations précises sur cette étude universitaire en utilisant le lien suivant : https://www.voltairenet.org/article... ]

2) Les victimes du Dombass – un autre sujet tabou ou faisant l’objet d’une information parcellaire et orientée. Pour Benoit Paré, la meilleure source reste l’ONU et il explique le processus très sérieux de vérification des blessés et morts de l’OSCE à partir de 2016 afin d’éviter les erreurs. Il utilisait trois sources différentes sur le terrain (source de la victime, source médicale, source officielle). D’après l’ONU, on décompte 14 300 morts et 40 000 blessés.

3) Les procès des séparatistes . La couverture de ces procès dont on ne parlait pas dans les médias. Il rapportait l’information à ses supérieurs, cependant elle ne remontait pas plus haut dans la hiérarchie. Il y aurait eu 2 160 procès liés aux séparatistes dans le Dombass dont 99.9% mènent à des condamnations. «  Les procureurs ont fait un point d’honneur à prononcer des condamnations. Cependant aucun pays au monde n’atteint de tels taux de condamnation hormis dans les dictatures. En France on est à 80-85%  ». Cela entraine donc un gros problème de fiabilité de la justice ukrainienne. Benoit Paré confirme ne jamais avoir vu de journalistes occidentaux à ces procès. Cette information n’était pas relayée dans les médias ni partagée.

De plus il confirme avoir «  évoqué cela avec des diplomates français. Il n’y a eu aucune inflexion. Je ramenai des infos plus contrastées. Avec toutes les infos que je vous donne le discours ne change pas. Le diplomate m’a répondu la même chose. Au niveau gouvernemental on confirmait le narratif.  »

Ce témoignage est important car il permet en de comprendre que l’information partagée par les médias ne correspond pas à la réalité.

À LIRE AUSSI

Benoit Paré

«  Dans l’approche occidentale, on oublie ou on fait mine d’oublier la volonté des peuples  », interview d’un ancien fonctionnaire à l’OSCE 22 mars 2024 - 14:11

Vidéos

première interview

https://www.francesoir.fr/videos-le...

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Troisième interview de Benoît Paré

Accords de Minsk – l’Ukraine n’a quasiment rien respecté

France-Soir

Publié le 02 avril 2024 - 15:30 Source Internet de la video

https://www.francesoir.fr/videos-le...

Les Accords de Minsk

Benoit Paré, ancien fonctionnaire de l’OSCE

Dans ce debriefing, Benoit Paré, ancien fonctionnaire international bénéficiant d’une expérience de terrain en Ukraine revient évoquer les accords de Minsk I et Minsk II. Ces accords sont centraux pour comprendre la situation actuelle. Si Minsk I, signé le 5 septembre 2014 sous l’influence de la France et de l’Allemagne, n’a pas été couronné de succès, Minsk II a été signé le 12 février 2015, et comporte 12 mesures sous 4 volets  : le volet sécuritaire, politique, humanitaire et le volet économique.

Benoit Paré présente ces accords, et les raisons qui ont menées aux échecs et à la reprise du conflit en février 2022. Pour lui, les volets politiques et humanitaires ont failli. Le volet politique prévoyait la modification de la constitution par le Parlement ukrainien à la majorité qualifiée des deux tiers, cependant fin 2015 cela n’aura toujours pas été fait, et ce, sans que cela n’entraine de quelconques sanctions. Sur le volet humanitaire, en tant qu’observateur, Benoît Paré devait mesurer le respect des cessez-le-feu. Il n’a eu de cesse que de jouer au chat et à la souris pour trouver les armes qui devaient normalement être entreposées dans des lieux prédéfinis, et ne s’y trouvaient pas. De son point de vue, les chiffres qu’il a pu observer montrent que ce sont les ukrainiens nationalistes qui ont rendu la vie intenable aux séparatistes du Dombass. 75% des biens détruits l’étaient côté séparatiste. Ce qui n’a jamais été rapporté dans les médias.

Pour rappel, l’élection de Zelinsky en 2019 était très attendue (il est élu avec 73% des voix) par la population ukrainienne, y compris en zone séparatiste, car durant sa campagne, Zelinsky tenait un discours pro paix. Dès qu’il fut au pouvoir Zelinsky changea de position, déclarant qu’il récupèrerait le Dombass d’une manière ou d’une autre.

Dans les accords de Minsk, la seule chose qui aura vraiment été respectée, ce sont les échanges de prisonniers.

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Commentaires HD

1 – Un narratif, c’est quoi ?

Au préalable, il est nécessaire de préciser qu’un narratif dominant n’est pas purement fictionnel, il peut se référer à certains faits. Par exemple la corruption de certaines élites dirigeantes en Ukraine. Mais ce narratif repose aussi essentiellement sur la dissimulation, l’effacement de certains faits gênants pour les intérêts occidentaux. On peut aussi affirmer l’existence de certains faits qui n’existent pas . Une technique utilisée est aussi l’absence d’explication causale fiable de certains faits. Par exemple, quelles sont les causes qui ont conduit le gouvernement russe à intervenir militairement en Ukraine ? Rappelons que l’absence d’explication causale et la personnalisation sont deux caractéristiques de la propagande de guerre. Il est bien évident que si l’on considère que les causes principales de l’intervention russe sont d’empêcher un génocide dans le Donbass comme un certain nombre d’éléments factuels permet de le penser et d’empêcher l’installation de missiles nucléaires en Ukraine à sa frontière, il est bien évident que l’on aura alors beaucoup de mal à comprendre la légitimité des sanctions économiques à l’encontre de la Russie et la fourniture d’armes à l’Ukraine. Ce n’est certes pas le point de vue adopté par la population française quelle que soit sa couleur politique qui a adopté à 60 – 65 % le narratif dominant mais ce n’est pas le point de vue adopté par les états non occidentaux qui représentent environ 85 % de la population mondiale.

L’emprise du narratif dominant s’affaiblit puisque en 2022 65 % des Français étaient favorables à l’envoi d’armes à l’Ukraine alors qu’en mars 2024 ils ne sont plus que 52 %.

L’emprise sur l’électorat de France Insoumise s’est aussi un peu affaiblie car actuellement ils ne sont plus que 44 %, ce qui est tout de même non négligeable, à être d’accord pour l’envoi d’armes à l’Ukraine.

2 – L’impact idéologique et politique du narratif dominant.

L’impact idéologique de la propagande de l’OTAN (mise au point dans les laboratoires de la guerre cognitive) sur la France Insoumise ne diffère pas de beaucoup de l’impact moyen sur la population globale.

Mais le record de l’intégration idéologique est du côté de l’électorat socialiste et écologiste qui approuve toujours à hauteur de 65 à 75 % l’envoi d’armes à l’Ukraine. Même record pour la vaccination obligatoire en 2020 – 2021. Mais je dois avouer ne pas être surpris par ses résultats.

En revanche, La France Insoumise semble avoir repris la route du réel dans le domaine géostratégique en votant contre le traité d’association entre la France et l’Ukraine signé par Macron. Mais elle reste néanmoins partisane d’envoi à l’Ukraine d’armes défensives et de courte portée (sic !), Sauf erreur.

Mettre en cause le narratif occidental dominant pour un journaliste est extrêmement risqué pour sa carrière et même pour sa vie surtout si cette remise en cause s’appuie sur des faits. Ce ou cette journaliste sera alors accusé-e d’être un agent du Kremlin.

Nous invitons vivement le lecteur à visionner l’interview d’Anne Laure Bonnel par André Berkoff sur Sud radio en réponse aux accusations infondées et malhonnêtes de ce sinistre et dangereux personnage qu’est Raphaël Glucksmann.

On peut voir cette vidéo en utilisant le lien suivant :

https://www.youtube.com/watch?v=rtQ...

Ce fonctionnaire de l’OSCE ,Benoît Paré , confirme largement cette idée partagée par les personnes qui ont un réel esprit critique non enfermé dans une bulle informationnelle : il est impossible d’avoir une représentation réaliste non biaisée idéologiquement de la guerre en Ukraine en utilisant les médias dominants : Le Monde, Libération, Le Figaro, Le Parisien, Les Échos, Le Point, L’Express, etc et n’importe quelle chaîne de radio ou de télévision. Il faut consulter des médias alternatifs de différentes obédiences pour avoir accès à une représentation réaliste qui ne soit pas le narratif propagandiste et de désinformation dominant.

Cette situation catastrophique des médias dominants a été décrite dans mon article : un lexique pour comprendre la décomposition généralisée du monde médiatique et l’agonie du journalisme.

https://www.gauchemip.org/spip.php?...

Le nombre de personnalités ayant la formation, l’expérience et le recul technique et idéologique pour faire une analyse objective de la situation de la guerre en Ukraine est très restreint. À quelques rares exceptions près, elles ne sont pas invitées par les médias dominants. Il s’agit de :

Jacques Baud, ancien colonel du renseignement suisse, responsable de mission de paix pour l’ONU. Il a aussi travaillé pour l’OTAN. A publié plusieurs livres sur la guerre en Ukraine. Il a publié une encyclopédie du renseignement et un ouvrage d’expertise sur le terrorisme.

Caroline Galacteros qui est spécialiste en géo politique, colonel, ancienne enseignante à l’école de guerre fondatrice du groupe de réflexions Géopragma et du site Paix et Guerre.

https://geopragma.fr/

Michel Collon , journaliste d’investigation belge fondateur du site Investigaction : spécialiste de la propagande de guerre, il a publié récemment le livre : Ukraine : la guerre des images.

https://investigaction.net/

Jacques Sapir, professeur et chercheur en économie à l’EHESS, spécialiste en économie russe, a donné plusieurs conférences d’économie sur le site « République souveraine »

https://www.republique-souveraine.fr/

Le média alternatif France-Soir.fr respecte scrupuleusement la Charte de déontologie des journalistes de Munich et permet à des personnalités n’acceptant pas les narratifs dominants de s’exprimer.

https://www.francesoir.fr/

Remarquons aussi que le journaliste André Bercoff sur Sud radio dans son émission « Bercoff dans tous ses états » invite aussi des personnalités contredisant le narratif dominant comme par exemple Anne-Laure Bonnel et Christelle Néant qui ont réalisé toutes les deux depuis 2016 des reportages de terrain dans le Donbass. Christelle a créé le site : Donbass Insider

https://www.donbass-insider.com/fr/...

Les moyens financiers et humains et aussi techniques pour mettre en œuvre ce narratif dominant sont gigantesques et nécessiteraient un article – étude spécial. On ne programme pas les esprits d’une population occidentale de plusieurs centaines de millions d’habitants avec des moyens artisanaux. Il est possible d’avoir une idée de la mesure de l’impact d’un tel narratif sur les esprits en consultant les sondages parus depuis mars 2022 jusqu’à maintenant pour avoir une idée relativement précise de ce pouvoir de conditionnement des esprits par catégorie de population et sensibilité politique. On peut notamment se référer à la réponse des Français aux questions suivantes : êtes-vous pour ou contre des sanctions économiques contre la Russie ? Êtes-vous pour ou contre la livraison d’armes à l’Ukraine ?

Un narratif de forte intensité et d’ étendue analogue à celui produit pendant la crise sanitaire de la COVID 19 en 2020 – 2021. On peut alors se référer aux sondages de l’époque : êtes-vous pour ou contre la vaccination obligatoire ? Il existe des corrélations statistiques entre les pourcentages de réponse à ses différentes questions.

On pourrait ainsi définir une sorte de coefficient de vulnérabilité idéologique analogue à ce que l’on appelle en psychologie sociale : sensibilité à la pression de conformité.

Je ne m’attarderai pas ici sur le résultat de mes observations sur cette question ce qui n’est pas l’objet du présent article.

Remarquons que cette vulnérabilité n’est pas seulement liée à la puissance de feu de la propagande et de la désinformation des médias dominants mais aussi aux moyens de coercition, de stigmatisation mis en œuvre par les auteurs de ce narratif qui se veut exclusif. Les deux femmes journalistes précédemment citées ont été l’objet de discrimination professionnelle, d’un flot d’injures et de diffamation sur les réseaux sociaux et de multiples menaces de mort non pas, dans ce dernier cas, par les auteurs du narratif mais par ceux qui l’ont intériorisé jusqu’à en faire une croyance de nature quasi religieuse (à leur insu).

Déconstruire le narratif dominant sur la guerre en Ukraine pierre par pierre est possible mais constitue une tâche relativement longue et complexe nécessitant de mutualiser le travail fourni pour une telle entreprise par des personnalités qualifiées, expérimentées et sans biais idéologique obscurcissant les faits. Les personnalités citées précédemment permettent de réaliser ce travail pour une bonne partie.

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Annexe

Qu’est-ce que l’OSCE ?

Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE)

L’OSCE est une organisation intergouvernementale de sécurité régionale dont la mission est de prévenir les conflits, de gérer les crises et de reconstruire l’après-conflit. Elle s’appuie sur un concept de sécurité globale et coopérative qui englobe les dimensions politico-militaire, économique et environnementale, ainsi que la dimension humaine.

L’OSCE a été créée en 1995, succédant à la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) créée en 1975. L’Acte final d’Helsinki, signé par 35 pays en 1975, est considéré comme le document fondateur de l’OSCE.

Membres :

L’OSCE compte 57 États participants d’Amérique du Nord, d’Asie centrale et d’Europe, dont la France.

Missions et actions :

L’OSCE s’engage dans un large éventail d’activités, notamment :

Prévention des conflits : observation des élections, promotion du dialogue politique, résolution pacifique des différends.

Gestion des crises : déploiement de missions de terrain, assistance humanitaire, déminage.

Reconstruction après conflit : soutien à la reconstruction des institutions démocratiques, à la réforme du secteur de la sécurité et à l’état de droit.

Dimension humaine : promotion des droits de l’homme, des libertés fondamentales et de la tolérance.

Fonctionnement :

L’OSCE fonctionne sur la base du consensus et de la coopération. Les décisions sont prises par le Conseil permanent, composé des représentants permanents des États participants. L’OSCE dispose également d’un certain nombre d’institutions spécialisées, telles que le Haut-Commissaire aux minorités nationales et le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme (BIDDH).

L’OSCE et la guerre en Ukraine :

L’OSCE a joué un rôle important dans la gestion de la crise ukrainienne. L’organisation a déployé une mission spéciale d’observation en Ukraine et a contribué à la facilitation du dialogue entre les parties au conflit. [En théorie]

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Le budget de l’OSCE.

un barème basé sur le PIB de chaque pays. Le montant total du budget de l’OSCE pour 2023 est d’environ 140 millions d’euros.

Voici les 10 plus gros contributeurs à l’OSCE en 2023 :

Allemagne : 11,44%

France : 10,77%

États-Unis : 10,29 %

Italie : 8,91%

Royaume-Uni : 8,22%

Espagne : 4,45%

Turquie : 3,93%

Canada : 3,41%

Pays-Bas : 3,18%

Pologne : 2,94%

Il est important de noter que :

La Russie, qui était auparavant l’un des plus gros contributeurs à l’OSCE, a vu sa contribution réduite à 4% après son annexion de la Crimée en 2014.

Les contributions des États participants sont versées au Fonds général de l’OSCE, qui est utilisé pour financer les activités et les opérations de l’organisation.

En plus des contributions obligatoires, l’OSCE reçoit également des contributions volontaires de la part des États participants, d’organisations internationales et d’autres entités.

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La fédération de Russie a quitté l’OSCE le 30 mars 2022. Une des raisons est le manque de neutralité dans la diffusion des informations par les dirigeants de l’OSCE remontant de la réalité du terrain. La responsabilité écrasante du gouvernement ukrainien dans la poursuite du conflit depuis 2014 est quasiment ignorée se conformant ainsi à un narratif favorable à l’Ukraine et aux puissances occidentales.

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Remarque finale

Depuis 2007 avec les gouvernements Sarkozy, Hollande et Macron, la France a rompu avec sa tradition de non alignement héritée du gaullisme et ne dispose plus d’une géostratégie autonome, indépendante des États-Unis.

Les socialistes français ont rompu avec la tradition souverainiste et internationaliste de Jaurès au nom d’un fédéralisme européen défendu par le père de l’ultra – néolibéralisme Hayek.

Avec une dette record de 3000 milliards d’euros, un déficit du budget de l’État record, un déficit historique de la balance commerciale, avec un taux de croissance de 0,8 % frôlant la récession, ces dérives idéologiques conduisent néanmoins le gouvernement avec l’accord de la grande majorité des parlementaires à dépenser 17 milliards d’euros pour l’Ukraine depuis février 2022.

Pendant ce temps, 300 000 personnes et 42 000 enfants vivent dans la rue, des centaines pour ne pas dire des milliers de personnes meurent faute de soins suffisamment rapides dans les hôpitaux saignés à blanc, etc. rappelons pour mémoire que la France avait de nombreux échanges économiques avec la Russie et avait peu d’intérêts en jeu en Ukraine. En clair, contrairement aux États-Unis, la France n’a quasiment aucun intérêt à prendre parti dans ce conflit russo-ukrainien .

Les conséquences boomerang des sanctions économiques contre la Russie aggravent encore la situation économique catastrophique de la France.

On mesure l’incroyable absurdité de la politique actuelle du gouvernement et d’une partie de ces gens qui se disent de gauche.

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Hervé Debonrivage


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