Plus de 850 fonctionnaires de l’UE protestent contre la politique d’Ursula von der Leyen .

jeudi 2 novembre 2023.
 

Fait sans précédent dans l’histoire de l’UE, un grand nombre de fonctionnaires de cette institution signe une pétition pour désapprouver le comportement politique de la présidence de cette institution. Ça prise de position est probablement la goutte d’eau qui a fait déborder un vase déjà plein.

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Se rendant déjà tristement célèbre en Allemagne par :

- son recours forcené aux cabinets de conseil privés,

- son mépris des règles de droit pour faire fonctionner les institutions européennes particulièrement manifeste par le refus de transparence dans la négociation avec la direction de Pfizer pour un achat massif de vaccins,

- son refus obstiné d’envisager un règlement pacifique et politique du conflit entre la Russie et l’Ukraine,

- son absence totale d’analyse économique quant aux intérêts des états européens notamment dans le domaine énergétique,

- son bellicisme encore affiché concernant le conflit entre Israël et palestiniens qui témoigne d’un comportement émotionnel et irrationnel dont la seule cohérence lisible est sa servitude à la politique économique et géostratégique américaine.

De nombreux citoyens de sensibilités politiques variées se posent cette question : comment est-il possible qu’une telle personnalité puisse être la présidente de la Commission européenne ? C’est donc quoi, ce machin, que l’on appelle Union Européenne ? Cela vaut-il donc la peine d’aller voter aux élections européennes pour aboutir à un tel état de médiocrité ?

D’une certaine manière, finalement, cette pétition de nombreux fonctionnaires de l’institution européenne permet de conserver un certain espoir.

Une fois de plus, la loi du silence de la mafia médiatique (à l’exception du journal Marianne) s’est exercée pour préserver une image déjà fortement altérée de Von der Leyen

Premier article

Source : EUractive

https://www.euractiv.fr/section/int...

Les fonctionnaires de l’UE critiquent la position d’Ursula von der Leyen à l’égard d’Israël

Par : Aurélie Pugnet et Davide Basso | EURACTIV.com | translated by Lysia Fouilleul 20 oct. 2023 (mis à jour : 20 oct. 2023)

Les responsables se disent « surpris par la position adoptée par la Commission européenne », qui consiste, d’après les signataires, en un « soutien inconditionnel de la Commission que vous représentez à l’une des deux parties ». [EPA-EFE/AMIR COHEN / POOL]

Les fonctionnaires de l’Union européenne, d’ordinaire plutôt réservés, ont critiqué la position de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui apporte son soutien « inconditionnel » à Israël, dans une lettre consultée par Euractiv.

L’hebdomadaire français Marianne a révélé jeudi soir une lettre signée par des fonctionnaires de l’Union européenne, qu’Euractiv a pu se procurer, dans laquelle ils reprochent à la présidente de la Commission son « soutien incontrôlé à Israël ».

Selon nos informations, cette lettre, qui s’adresse à la présidente Ursula von der Leyen, a été envoyée aux délégations de l’UE dans le monde entier, y compris aux bureaux de représentation de la Commission européenne. Environ 32 000 personnes sont employées par l’UE, et près de 850 membres du personnel ont déjà signé la lettre.

Les responsables se disent « surpris par la position adoptée par la Commission européenne », qui consiste, d’après les signataires, en un « soutien inconditionnel de la Commission que vous représentez à l’une des deux parties », ont-ils écrit à Ursula von der Leyen.

« Nous condamnons tout aussi fermement la réaction disproportionnée du gouvernement israélien à l’encontre des 2,3 millions de civils palestiniens piégés dans la bande de Gaza, réaction que de nombreux observateurs considèrent comme un crime de guerre », ajoutent-ils.

«  C’est précisément en raison de ces atrocités que nous sommes surpris par la position adoptée par la Commission européenne — et même par d’autres institutions de l’UE — pour promouvoir ce qui a été décrit dans la presse comme une cacophonie européenne  », peut-on lire dans la lettre.

Ils affirment que « ce soutien s’exprime de manière incontrôlée » et s’inquiètent de « l’apparente indifférence manifestée ces derniers jours par notre institution à l’égard du massacre actuel de civils dans la bande de Gaza, au mépris des droits de l’homme et du droit humanitaire international ».

En début de semaine dernière, la Commission a dû revenir sur l’annonce faite par le commissaire chargé de la politique de voisinage, Olivér Várhelyi, selon laquelle elle supprimerait «  toute aide  » aux Palestiniens, à la suite de nombreuses critiques émanant d’autres institutions de l’UE et de divisions au sein de l’exécutif de l’UE.

Certains responsables européens et États membres ont également critiqué Mme von der Leyen, qui s’est rendue en Israël vendredi dernier (13 octobre), pour ne pas avoir déclaré que l’UE attendait d’Israël qu’il respecte le droit humanitaire international dans sa réponse à l’attaque, comme l’ont fait d’autres dirigeants de l’UE.

La France, par la voix de l’Elysée, indiquait par exemple que « la position des États membres de l’Union Européenne a été exprimée notamment par la voix du Conseil, donc en l’occurrence de Monsieur Borrell, après le débat entre les États membres », quelques jours après une première réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de l’UE sur la question.

Le président du Conseil européen, Charles Michel, a déclaré mardi (17 octobre) que le siège de Gaza par Israël, où «  aucune eau, aucune nourriture ne peut entrer, ne respecte pas le droit international  ».

Dans leur lettre, les membres du personnel de l’UE ont déclaré qu’ils ne reconnaissaient pas les valeurs européennes dans la position de la Commission.

« Nous vous demandons instamment d’appeler, avec les dirigeants de l’ensemble de l’Union, à un cessez-le-feu et à la protection de la vie civile. Il en va de l’essence même de l’existence de l’UE. »

« L’UE risque de perdre toute crédibilité », avertissent ces responsables.

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Deuxième article

Une pétition des fonctionnaires européens reproche à von der Leyen son "soutien incontrôlé à Israël"

Saturday, 21 October 2023 2:39 PM [ Last Update : Saturday, 21 October 2023 2:39 PM ]

source : https://french.presstv.ir/Detail/20...

traduit de l’anglais

Des fonctionnaires européens ont lancé une pétition dénonçant les déclarations et les actions d’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. Son voyage en Israël, son bilan en solo sur le sujet et ses déclarations de soutien inconditionnel à Israël ont provoqué la colère.

Plus de 800 signat repos ures ont déjà été récoltées contre la position de la responsable européenne sur le conflit qui fait rage entre le Hamas et Israël, mais aussi son déplacement dans l’entité sioniste où elle s’est invitée, le vendredi 13 octobre, sans prévenir les capitales européennes, et où elle a estimé devant le Premier ministre du régime, Benjamin Nétanyahu qu’il avait « le droit » et « même le devoir de défendre et de protéger sa population. »

Dans une lettre de protestation commune adressée à von der Leyen, près de 850 membres du personnel de l’UE travaillant à Bruxelles et dans les ambassades de ce bloc à travers le monde ont ainsi critiqué la chef de l’UE pour avoir négligé de mentionner le soutien de l’UE à un État palestinien dans ses remarques publiques sur la guerre israélienne contre la bande de Gaza assiégée, a indiqué le magazine Politico dans un article.

« Nous sommes préoccupés par le soutien inconditionnel de la Commission que vous représentez à l’un des deux partis. Ce soutien s’exprime de manière incontrôlée, par exemple en illuminant les bâtiments de la CE avec le drapeau israélien », ont écrit les signataires, condamnant ce qu’ils ont qualifié de parti pris injustifiable envers le régime israélien.

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Autres informations sur ce site..

Nakba : l’OCI condamne les allégations d’Ursula von der Leyen

Le texte commun a été rédigé principalement en réponse au discours prononcé jeudi par von der Leyen au Hudson Institute, un groupe de réflexion conservateur de New York, dans lequel elle a donné la priorité au droit du régime de Tel-Aviv à se défendre plutôt que de condamner le meurtre de plus de 4 000 personnes, principalement des femmes et des enfants, dans l’enclave côtière au cours des 15 derniers jours.

Après un voyage à Tel-Aviv la semaine dernière, von der Leyen a été fortement critiquée par les législateurs européens pour ne pas avoir appelé Israël à respecter le droit international en ce qui concerne ses embargos sévères et ses bombardements contre Gaza, où les pénuries de nourriture, d’eau et de médicaments menacent la vie des habitants et les hôpitaux sont submergés des suites des bombardements israéliens incessants.

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Upday ordonne aux rédacteurs de minimiser les morts palestiniennes

Upday, la plus grande application d’agrégation d’information en Europe, a ordonné de limiter les informations en ligne sur les victimes civiles à Gaza, où les raids constants d’Israël depuis le 7 octobre y ont pratiquement éliminé l’accès à Internet, selon l’organisation de presse américaine à but non lucratif, The Intercept.

La nouvelle application intuitive lancée par Upday, une application appartenant au géant allemand des médias Axel Springer, a ordonné à ses éditeurs que la couverture de la guerre à Gaza soit teintée de sentiments pro-israéliens.

« Nous ne pouvons pas faire passer des informations sur le nombre de morts ou de blessés palestiniens sans que des informations sur Israël ne soient présentées plus haut dans l’article », a affirmé un employé qui a profité de sa déclaration pour rappeler l’influence de ce type de conditionnement et la viralité des informations transitant par l’agrégateur, évoquant notamment les notifications push et les alertes envoyées à des millions de téléphones.

Les Nations unies affirment qu’environ la moitié des Palestiniens de Gaza se sont retrouvés sans abri et piégés à l’intérieur de l’enclave, connue pour être l’un des endroits les plus densément peuplés de la planète.

Les responsables de la santé à Gaza affirment que les bombardements israéliens ont tué au moins 4 137 personnes depuis le 7 octobre, lorsque les combattants du mouvement de résistance Hamas ont lancé une attaque sans précédent contre le régime israélien. 13 162 autres personnes ont également été blessées.

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Annexe

Approche de droit international dans l’identification du terrorisme au regard de l’État

Guillaume Le Floch. Professeur de droit public à l’université de Rennes. Édition de la Sorbonne

https://books.openedition.org/psorb...

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Terrorisme, crimes de guerre, crimes contre l’humanité. Que dit le droit ?

Émission de France Culture de 8 minutes avec une avocate de droit international.

https://www.radiofrance.fr/francecu...

Droit international humanitaire et terrorisme. Questions et réponses. Croix-Rouge internationale

https://www.icrc.org/fr/doc/resourc...

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malgré des discussions entamées depuis 1937 sur le terrorisme,l’ONU n’est pas arrivée à une définition générale du terrorisme. En revanche, la définition « d’acte terroriste » est bien définie., De même que la notion de crime de guerre et de crimes contre l’humanité. En revanche, la notion de « groupe terroriste » ne permet pas de définir un accord international pas plus que la notion d’« État terroriste ». Un contexte important à prendre en compte et le fait de savoir si les actions terroristes se font dans un contexte de guerre ou de paix.

Par exemple, une police aux ordres d’un gouvernement utilisant des armes de guerre pour effrayer et réprimer une manifestation conduisant à des mutilations de manifestants non armés (appartenant donc à la population civile) ne constitue pas un acte de crimes de guerre bien définie par notre code pénal car cette utilisation ne s’est pas faite dans un contexte de guerre mais de paix. Pourtant la gravité des dommages sur les personnes et du même ordre de gravité. (Rappelons que le LBD est classé comme arme de guerre).

Un groupe armé opérant comme mouvement de libération contre un gouvernement colonisateur et répressif n’est pas considéré dans le droit international comme organisation terroriste. Si ce groupe a blessé et tué des personnes de la population civile ou a commis des atrocités contre des militaires (mutilations, tortures,…) les auteurs de ces actes de sauvagerie sont considérés comme crimes de guerre ou contre l’humanité.

Pour plus de détails, voir les trois documents précédents.


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