Parti socialiste : l’élection d’Olivier Faure comme premier secrétaire entérinée par les délégués du congrès de Marseille

lundi 6 février 2023.
 

1) Parti socialiste : l’élection d’Olivier Faure comme premier secrétaire entérinée par les délégués du congrès de Marseille

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Un protocole d’accord a été trouvé entre Nicolas Mayer-Rossignol et Olivier Faure, entérinant la victoire de ce dernier, dans une élection contestée.

C’est officiel. La réélection d’Olivier Faure à la tête du parti a été entérinée par les délégués du Congrès, samedi 28 janvier, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Un protocole d’accord a été trouvé entre Nicolas Mayer-Rossignol et Olivier Faure, entérinant la désignation de ce dernier comme premier secrétaire du PS. Sa victoire (51,09%) avait été fortement contestée par le maire de Rouen (Seine-Maritime), qui revendiquait la victoire.

Au palais du Pharo, où se déroule le congrès jusqu’à dimanche, les 186 délégués ont à la quasi-unanimité brandi leur carton rouge validant l’accord entre les deux rivaux, portant sur la composition de la direction notamment. "Cette maison, vous venez encore, une fois de plus, de la sauver", a réagi au micro, sous les applaudissements, le maire de Marseille Benoît Payan, qui a dit "avoir eu peur ces derniers jours".

Ce congrès devait notamment permettre de trouver un accord entre les deux candidats au second tour. Il en découle un "Pacte de gouvernance collective et de rassemblement des socialistes", présenté par le parti.

Selon la direction, le texte détermine que Nicolas Mayer-Rossignol, sceptique vis-à-vis de l’alliance de gauche Nupes, deviendra premier secrétaire délégué, au côté de la maire de Nantes, Johanna Rolland. Hélène Geoffroy, chef de file des anti-Nupes, prendra la présidence du conseil national, le parlement du parti.

2) Congrès du PS : la réélection d’Olivier Faure entérinée après un accord au forceps (Le Parisien)

Le suspense aura été maintenu jusqu’au bout. Mais la fumée blanche d’un accord entre Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol s’est finalement élevée ce samedi 28 janvier au palais du Pharo à Marseille, qui accueille le 80e congrès du Parti socialiste. Après plus d’une nuit de tractations entre les deux délégations, un « gentlemen’s agreement » en sept points a été trouvé : Olivier Faure reste bien Premier secrétaire du PS, mais il sera flanqué de deux Premiers secrétaires délégués, son rival du second tour du 19 janvier, le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol, et la maire de Nantes Johanna Rolland. Hélène Geoffroy, cheffe de file des anti-Nupes, qui était arrivée en troisième position lors du vote des militants au premier tour, le 12 janvier, sera présidente du Conseil national, le Parlement du parti.

« Cette maison, vous venez encore, une fois de plus, de la sauver »

Les 186 délégués ont, à la quasi-unanimité, validé l’accord portant notamment sur la composition de cette nouvelle direction. Juste avant le vote, les deux rivaux se sont salués et embrassés devant les militants, qui criaient « Tous ensemble, tous ensemble, socialistes ». Le maire (ex-PS) de Marseille, Benoît Payan, qui aurait dû ouvrir les débats, a prudemment attendu la conclusion de l’accord avant de rejoindre le Pharo. « Cette maison, vous venez encore, une fois de plus, de la sauver », a-t-il lancé, sous les applaudissements. « C’était un congrès tendu, reconnaît Olivier Faure. Nous sommes parvenus à un accord de gouvernance globale qui intègre à la fois la majorité et la minorité. Nous avons prévu de nous voir une fois par semaine en recherchant le consensus. Chacun s’engage à respecter la ligne politique définie pour préserver et la cohérence et la solidarité. »

« Notre responsabilité est de faire gagner la gauche où nous n’avons pas d’adversaires, mais des concurrents », a justifié Nicolas Mayer-Rossignol, qui, jusqu’au bout, avait menacé d’attaquer les résultats du vote des militants (un peu plus de 51 % pour Olivier Faure) devant les tribunaux. « Nous sommes prêts à un accord exigeant qui doit respecter chacune et chacun. Il en va de l’intérêt supérieur du PS, mais aussi de toute la gauche. Il faut que le PS retrouve des couleurs, de l’énergie, de l’enthousiasme. »

« Cessons de nous positionner par rapport à LFI », prévient Stéphane Troussel, président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis. « Soyons les meilleurs dans ce rassemblement de la gauche et des écologistes si on pense que l’on a quelque chose à apporter ». À l’issue du vote ratifiant l’accord, une militante soupirait : « Le parti était en danger de mort avant ce congrès et, là, il est toujours vivant. J’espère simplement que ce ne sera pas un simple sursis ».

Article de Marc Leras


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