La magie des mots : la magie du Vaccin.

mercredi 18 août 2021.
 

Notre rubrique "Vaccins contre covid" :

http://www.gauchemip.org/spip.php?r...

On peut être étonné de la confiance quasi absolue qu’un certain nombre de commentateurs peuvent accorder aux vaccins actuels (ARN ou ADN) contre la COVID 19 alors que, par exemple, des statistiques précises sur les effets indésirables graves et les décès consécutifs à la vaccination sont parcellaires, imprécises, voire inexistantes pour certaines tranches d’âge. Malgré la période d’essai qui est encore en cours (octobre 2022 pour Moderna et mai 2023 pour Pfizer) ce qui nécessiterait des remontées obligatoires et non pas simplement déclaratives.

Cette non obligation conduit à sous-estimer dans une proportion qui peut être importante la réalité de ses effets indésirables. Mais tel n’est pas ici notre propos.

Ce qui est surprenant c’est que cette confiance conduise à comparer les vaccins du passé avec leur réussite pour justifier de la nécessité de se vacciner avec ces nouveaux produits appelés aussi vaccins.

Fort de cette expérience positive de la vaccination passée, on va jusqu’à justifier, sans plus attendre, l’obligation de se vacciner pour notamment « protéger les autres ». On invoque alors le caractère obligatoire de la vaccination des vaccins antérieurs pour lutter contre différentes maladies. On en compte 11 pour la France métropolitaine et 16 si l’on inclut la France d’outre-mer.

On peut être éberlué par un tel déficit d’analyse car les situations ne sont nullement comparables.

1 D’abord les technologies utilisées sont totalement différentes : pour avoir plus de détails voir notre article : quels vaccins choisir ? Plus d’embarras que de choix !

http://www.gauchemip.org/spip.php?a...

2 Avant de mettre sur le marché les vaccins traditionnels, plusieurs années étaient nécessaires pour évaluer leur efficacité et l’ampleur des effets indésirables. Il y avait une transparence sur ces résultats accessibles à tous les scientifiques. L’obligation de se faire vacciner apparaissait après plusieurs années de mise en œuvre en grandeur réelle.

3 le nombre d’effets indésirables graves déjà répertoriés, malgré une forte imprécision statistique sous-estimant ce nombre, prouve un risque de chaque vaccin nouvellement utilisé sans commune mesure avec celui des vaccins passés.

4 L’efficacité de ces vaccins traditionnels et leur durée d’action étaient connues et ne suscitaient pas de controverse. Les « piqûres de rappel » se faisaient après plusieurs années et non pas tous les 6 mois !

6 La recherche médicale et la fabrication de ces vaccins ont été longtemps du domaine public et leur commercialisation ne dépendait pas de groupes d’actionnaires principalement préoccupés par la valeur de leurs actions cotées en bourse.

6 Cette financiarisation capitalistique des médicaments et des vaccins conduit à des conflits d’intérêts, de la corruption et une remise en cause de la validité de la parole d’un certain nombre de scientifiques.

7 Cette situation conduit alors à une crise de confiance croissante des usagers qui a d’ailleurs été relayée par des émissions de la série « Cash investigation ».

8 Cela engendre une situation impensable autrefois : la mise en concurrence de vaccins produits dans des sphères économiques et politiques différentes. On interdit dorénavant des vaccins produits par la Russie ou par la Chine sur le marché européen privilégiant ainsi ceux produits par les États-Unis et le Royaume-Uni.

La vaccination ne devient-elle alors pas une action de marketing appuyée sur des personnalités politiques qui en sont les VRP d’autant que ces derniers interdisent des recherches sur des traitements pouvant ainsi concurrencer le tout-vaccinal au désavantage des actionnaires du marché du vaccin ?

La destruction de plus de 100 000 lits d’hôpitaux et de dizaines de milliers de postes d’infirmières depuis plus de 20 ans qui se confirment encore par l’action de ces mêmes politiques rendent cette interrogation tout à fait justifiée.

Ces commentateurs qui comparent les vaccins actuels à ceux du passé sont sous informés d’une part des interrogations scientifiques qui se posent pour l’utilisation des vaccins actuels et d’autre part de l’action de la haute Finance sur la fabrication des produits pharmaceutiques et des vaccins sur les décisions politiques.

Dans le monde réel, ces commentateurs devraient au moins se référer au CSI (Conseils Scientifiques Indépendants) du collectif RéinfoCOVID et par exemple à sa 18e conférence du 12/08/2021. https://crowdbunker.com/dwG0qYD9

Ainsi le mot « Vaccin » devient la baguette magique dans le monde merveilleux de Disney. Et encore ! Car l’oncle Picsou était bien présent dans cet univers !

Il conviendrait mieux alors de parler de « Comptes de fées ».

**

Rappelons que pour les médicaments, on dispose d’une notice d’utilisation indiquant les effets indésirables après plusieurs années d’études avant la mise sur le marché.

En outre lorsqu’une personne utilise un médicament, elle est malade et utilise ce médicament pour se soigner.

Lorsque l’on administre un vaccin actuel, la personne n’est pas malade et ne dispose pas d’un recul suffisant pour avoir connaissance des effets secondaires constatés sur plusieurs années.

Là encore la comparaison n’est pas recevable.

** Hervé Debonrivage


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