Le candidat à l’élection présidentielle entendait ainsi répliquer au discours d’Emmanuel Macron qui avait choisit, ce jour-là, de commémorer les 200 ans de la mort de Napoléon Bonaparte. Jean-Luc Mélenchon a donc pris le parti de rappeler le bilan politique de Napoléon : prise du pouvoir par un putsch, rétablissement de l’esclavage, abolition des décrets de séparation de l’Église et de l’État, code civil consacrant la minorité des femmes, guerres meurtrières.

Le président du groupe « La France insoumise » à l’Assemblée nationale a expliqué que le 5 mai était la date anniversaire des États généraux. Il a retracé l’Histoire du commencement de la Révolution française et a décrit comment les États généraux se sont transformés en Assemblée nationale. Il a notamment parlé de l’acte fondateur du serment du Jeu de Paume et de l’obtention par les députés du Tiers État du vote par tête (une personne = une voix) plutôt que par ordre (un ordre = une voix).