Des insoumis et des socialistes, des Verts et des communistes : main dans la main contre la droite et l’extrême droite dans les Hauts-de-France, en juin prochain. Ce qui apparaissait comme une vue de l’esprit il y a quelques semaines encore aura donc bien lieu.

Déjà dans les tuyaux depuis plusieurs jours, l’accord aux régionales entre Europe Écologie-Les Verts, La France insoumise, le PCF et le PS, derrière la candidate verte Karima Delli, a été rendu public jeudi 11 mars.

Un attelage inédit, potentiellement ravageur pour le « présidentiable » Xavier Bertrand, président (ex-Les Républicains) sortant de la région. Et qui pourrait, qui sait, faire tache d’huile. En quelques heures, ce petit événement a ainsi ouvert les vannes à toutes les conjectures sur les réseaux sociaux : si un accord est possible dans le Nord, pourquoi pas dans les autres régions ? Et si le rassemblement est possible aux régionales, pourquoi n’en serait-il pas de même pour la présidentielle ?

Alors que plane le spectre d’un deuxième second tour à l’issue de plus en plus incertaine entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, les associations gravitant autour de la gauche partisane en sont en tout cas persuadées : à mesure que l’élection suprême approche, la pression des citoyens pour l’union ne fera que s’intensifier. Depuis des mois, plusieurs pôles travaillent donc en coulisse pour tenter de forcer les appareils partisans à cesser leurs guerres intestines et à se mettre autour d’une table afin de parler programme commun et candidature unique.

Par Mathilde Goanec et Pauline Graulle (extrait. Pour lire la suite de l’aerticle, cliquer sur l’adresse URL portée en source (haut de page, couleur rouge)

12 mars 2021