Effondrement de LREM aux élections législatives des 20 et 27 septembre 2020

vendredi 2 octobre 2020.
 

Les élections législatives partielles des 20 et 27 septembre 2020 organisation avaient pour but de remplacer cinq députés élus maires et dont les suppléants ne souhaitaient pas prendre la relève. Une partielle dans les Yvelines servait également à désigner un successeur à Nadia Hai, ancienne députée LREM, nommée au gouvernement en juillet dernier.

2) Résultats du second tour ce 27 septembre

https://www.lefigaro.fr/politique/l...

À la Réunion, Karine Lebon, candidate de la gauche unie (Pour La Réunion, PS, LFI), l’a emporté sans surprise (71,96%) face à la candidate Divers droite, Audrey Fontaine (28,04%).

Dans le Val-de-Marne, les socialistes ont remporté leur duel face aux écologistes. La candidate PS, Isabelle Santiago, a récolté 58% des voix, contre 42% pour la candidate EELV, Sandra Régol.

En Seine-Maritime, le candidat PS, Gérard Leseul, l’a nettement emporté avec 70% des voix face au candidat RN, Jean-Cyril Montier. Il succède ainsi à un autre socialiste, Christophe Bouillon, élu maire de Barentin en mars dernier.

La circonscription des Yvelines qui avait élu Nadia Hai (macroniste) en 2017 a choisi en 2020 le candidat LR, Philippe Benassaya qui a récolté 67,7% des suffrages, devant la candidate Génération.s, Sandrine Grandgambe (32,2%).

La droite conserve aussi son siège dans le Haut-Rhin avec la victoire du LR, Yves Hemedinger, face au candidat écologiste, Frédéric Hilbert (62,78% contre 37,22%).

Dans le Maine-et-Loire, la candidate LR, Anne-Laure Blin, a également emporté son mano a mano face à la candidate EELV, Daphnée Raveneau (61,1 contre 38,9%).

1) Effondrement de LREM aux élections législatives des 20 et 27 septembre 2020

https://www.la-croix.com/France/Eff...

Comparé aux législatives de 2017, le bilan est catastrophique pour La république en Marche..

En juin 2017, des candidats LREM s’étaient qualifiés au second tour dans les quatre circonscriptions où ils étaient en lice en ce mois de septembre. Cette fois, aucun d’entre eux n’a atteint le seuil requis de 12,5 % des inscrits. Première raison : une participation extrêmement faible des électeurs, 20 % dans la première circonscription du Haut-Rhin, 12 % seulement dans la neuvième de Val-de-Marne.

Mais l’abstention n’explique pas tout : les représentants de la majorité présidentielle s’effondrent, arrivant au mieux à la troisième place. Leur score chute de vingt-trois points dans le Haut-Rhin (de 26 % à 3 % des suffrages exprimés !), de dix-neuf points dans le Val-de-Marne, de dix-huit dans les Yvelines et de douze dans le Maine-et-Loire.

Suspense dans les Yvelines

La onzième circonscription des Yvelines est la plus intéressante à suivre. Elle est en effet historiquement très disputée entre la gauche et la droite. Après l’élimination de Pierre Luce (LREM, 15,4 % des exprimés), s’y affrontent Philippe Benassaya (LR, 36,6 %) et Sandrine Grandgambe (24,8 %). Soutenue par le PS et EELV, cette dernière est membre du parti Génération-s de Benoît Hamon, qui fut député de 2012 à 2017. Elle pourra compter sur les voix de la candidate PCF-LFI (6,5 %).

Les autres scrutins ne devraient pas réserver de surprises. Karine Lebon, du parti Pour La Réunion d’Huguette Bello, a obtenu d’emblée 52 % des suffrages exprimés, mais sans atteindre le seuil d’un quart des électeurs inscrits. Elle retrouve donc au second tour la divers droite Audrey Fontaine (16 %).

Deux autres circonscriptions à gauche depuis 1988 sont sans suspens. Le PS Gérard Leseul (PS, 39,9 %) est en ballottage très favorable dans la 5e de Seine-Maritime face au RN Jean-Cyril Montier (18 %). Le candidat de gauche pourra compter sur le report des voix EELV (8,8 %) et LFI-PCF (8,7 %). Tandis que dans la 9e du Val-de-Marne s’opposent deux candidats de gauche : Isabelle Santiago pour le PS (33,7 %) et Sandra Regol pour EELV (17,4 %).

Symétriquement, des LR sont favoris dans deux circonscriptions à droite depuis 1958 : Yves Hemedinger (45,4 %) dans la première du Haut-Rhin, et Anne-Laure Blin (25,2 %, avec un dissident à 20,2 %) dans la troisième du Maine-et-Loire. À chaque fois le représentant de la gauche est issu d’EELV et soutenu dès le premier tour par le PS, respectivement Frédéric Hilbert (23,5 %) et Daphnée Raveneau (22,8 %).

Ce retour aux urnes est essentiellement la conséquence des élections municipales - la loi interdisant le cumul d’un mandat parlementaire et d’une fonction exécutive locale - et de la nomination au gouvernement de Nadia Hai (LREM) et de Brigitte Klinkert (suppléante d’Éric Straumann dans le Haut-Rhin).


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