Rassemblons-nous pour des causes communes en Occitanie

mercredi 30 septembre 2020.
 

Nous lançons un appel à nous fédérer pour les élections régionales de 2021

Parce que la crise sociale qui vient s’annonce terrible pour notre région.

Parce que l’urgence écologique se manifeste chaque jour sous nos yeux.

Parce que s’y ajoute une crise démocratique et un sentiment de rejet vis à vis des représentations politiques.

Parce que les prochaines élections peuvent être une occasion de mettre en place un bouclier social et sanitaire, d’engager enfin la bifurcation écologique et de favoriser la participation populaire dans les décisions politiques.

Parce que la majorité sortante, si elle a pu parfois prendre de bonnes décisions, n’a pas su être à la hauteur de ces urgences, de cette souffrance et de cette défiance.

Alors si vous voulez participer à cette démarche, rejoignez notre appel en ligne en cliquant sur l’adresse URL portée en source (haut de page, couleur rouge).!

La pandémie de COVID19 est venue frapper une société déjà durement affectée par les inégalités sociales et l’affaiblissement des services publics, notamment dans la santé. L’urgence écologique, de plus en plus criante, se manifeste chaque jour sous nos yeux. Elle s’ajoute a une crise démocratique qui s’exprime par l’abstention et qu’a rappelé, à sa manière , le mouvement des gilets jaunes.

Pourtant le monde d’après semble perpétuer le monde d’avant. Ceux qui ont œuvré à la vie sociale de notre pays ont payé le plus lourd tribut. Les soignants tant applaudis ont du se contenter des miettes du Segur de la Santé. Le chômage et la précarité explosent alors que les profiteurs de la crise ne sont pas mis à contribution. Rien n’est fait sérieusement pour faire face à l’urgence climatique.

En mars 2021 auront lieu les élections régionales et départementales. Elles sont une opportunité pour faire face à l’urgence sociale et pour planifier les grandes bifurcations écologiques aujourd’hui indispensables.

Notre démarche s’inscrit nécessairement en opposition à la politique du Gouvernement. Elle vise aussi à bâtir une alternative à la politique menée aujourd’hui par le Conseil Régional d’Occitanie. En son sein, certains d’entre nous ont initié et obtenu des mesures comme la gratuité des équipements pour les lycées et apprentis ou le fait de déclarer la Région « hors CETA » et « hors Tafta » (accords de libre-échange avec le Canada et les Etats-Unis) ». Mais nous ne pouvons accepter l’ensemble des décisions.

Ainsi, comment cautionner le choix fait en 2017 d’augmenter le temps de travail des agents régionaux sans hausse de salaire ? Comment comprendre le refus d’introduire de véritables contreparties sociales et écologiques aux aides publiques dispensées par la région ? Comment partager le soutien à des projets ruineux et désastreux pour l’environnement, comme l’extension du port de Port-La-Nouvelle, la gare de la Mogère à Montpellier ou la mise en place de l’autoroute privatisée Castres-Toulouse ? Comment admettre la passivité de l’institution régionale face à la crise sociale qui frappe durement notre région, en particulier dans le domaine aéronautique ? Une rupture est nécessaire.

Par cet appel nous décidons de porter en Occitanie des causes communes : ⁃ La mise en place d’un bouclier social et sanitaire : sauver les emplois d’aujourd’hui en conditionnant les aides publiques dispensées par la région aux entreprises et aux associations, et préparer ceux de demain par la formation professionnelle et la diversification des activités ; œuvrer à la gratuité de services essentiels comme les masques, les transports et les cantines scolaires ; agir pour l’égalité entre les territoires par le déploiement des services publics de proximité, en particulier dans la ruralité et les quartiers populaires ; favoriser la relocalisation d’activités économiques et l’essor de l’économie sociale et solidaire.

⁃ La bifurcation écologique : stopper l’artificialisation des terres agricoles et les grands projets inutiles et imposés ; donner la priorité au transport collectif en créant et en développant les lignes d’intérêt local avec une politique tarifaire attractive ; inciter au développement des mobilités douces ; lancer un véritable plan de relance pour la transition énergétique et un plan pour le fret ferroviaire et fluvial ; développer une agriculture paysanne créatrice d’emplois, respectueuse des êtres humains, de la biodiversité et du bien être animal ; favoriser l’économie circulaire et les circuits courts, en particulier en alimentant les cantines scolaires en produits locaux et bio ; promouvoir un tourisme raisonné.

⁃ La rénovation démocratique au service de l’intérêt général : s’appuyer sur l’implication citoyenne et la souveraineté populaire avec l’outil du référendum d’initiative citoyenne locale, y compris révocatoire, et les budgets participatifs ; démocratiser le fonctionnement de l’Assemblée régionale ; veiller à l’égalité femme/homme et à la participation des jeunes ; encourager la gestion publique, citoyenne et écologique de l’eau et des biens communs ; développer une politique culturelle accessible à tou.tes ; stopper la soumission des associations aux critères du marché.

Nous voulons porter une autre ambition pour notre région. Nous voulons le faire avec les citoyennes et les citoyens engagés dans les combats écologiques, sociaux et démocratiques, avec les gilets jaunes, les membres des associations, ONGs, syndicats et avec les forces politiques qui partagent ces objectifs avec l’ambition de les rendre majoritaires en mars prochain. Fédérons-nous !

Les 100 premiers signataires :


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