Maroc : Libérez Omar Radi et tous les détenus politiques

mardi 29 septembre 2020.
 

Les mouvements de protestation au Maroc suscitent, et ce depuis toujours, des ripostes policières répressives et violentes. La plus marquante de ces dernières années est la répression du mouvement Hirak dans le Rif, un mouvement contestataire qui a agité le Maroc à partir de 2016. Plus de 1 500 arrestations se sont ensuivies, dont plus de 700 condamnations. Parmi ces dernières, 5 personnes ont écopé de vingt ans de prison ferme.

Les mouvements de protestation au Maroc suscitent, et ce depuis toujours, des ripostes policières répressives et violentes. La plus marquante de ces dernières années est la répression du mouvement Hirak dans le Rif, un mouvement contestataire qui a agité le Maroc à partir de 2016. Plus de 1 500 arrestations se sont ensuivies, dont plus de 700 condamnations. Parmi ces dernières, 5 personnes ont écopé de vingt ans de prison ferme.

Omar Radi, journaliste indépendant, qui a assuré depuis le début la couverture de ce mouvement sur la scène internationale, a exprimé son indignation face à cette condamnation dans un post, sur Twitter, le 5 avril 2019. Ce tweet lui a valu une première convocation le 18 avril 2019, par la brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ). Il y avait défendu son droit à l’expression libre et sa liberté d’opinion, garantis par la Constitution marocaine et les conventions internationales ratifiées par le royaume, notamment le pacte international relatif aux droits civils et politiques. Mais, à l’occasion de sa seconde convocation, le 26 décembre 2019, Omar Radi a été déféré devant le procureur d’Aïn Sebaa et le juge a ordonné alors sa poursuite sur la base de l’article 265 du Code pénal pour outrage à magistrat, refusant par ailleurs sa demande de liberté provisoire alors même qu’elle était justifiée par son état de santé. Il a d’abord été poursuivi en détention, puis en liberté provisoire (grâce au mouvement de solidarité nationale et internationale), avant d’être condamné à quatre mois de prison avec sursis pour outrage à magistrat.

Cette condamnation n’a pas mis fin à la machine répressive visant Omar Radi. Le 22 juin, Amnesty International a rendu public un rapport concernant la surveillance illégale d’Omar Radi via Pegasus, un logiciel espion du NSO Group, introduit dans son téléphone à son insu par les autorités marocaines.

Suite à cela, et depuis le 25 juin, Omar Radi a reçu de la part de la BNPJ plusieurs convocations pour interrogatoires (au nombre de 10 du 25 juin au 29 juillet), qui ont duré jusqu’à 10 heures et durant lesquels il a été suspecté d’espionnage. Suite à quoi il a été déféré le 29 juillet devant le procureur du roi. Il est poursuivi en détention pour quatre motifs : réception de fonds étrangers dans le dessein de porter atteinte à la sécurité intérieure de l’État, établissement de contacts avec des agents de pays étrangers en vue de nuire à la situation diplomatique du Maroc, attentat à la pudeur avec violence et viol – ces deux derniers motifs, effarants, ont été ajoutés au dossier sur le tard.

En parallèle, quelques médias à la botte des autorités marocaines (dont principalement Chouf TV) ont lancé des campagnes de diffamation contre lui. En plus de tous ces harcèlements « virtuels » pesants, Omar Radi subit aussi des harcèlements dans sa vie quotidienne : il est suivi à longueur de journée et est intimidé par les journalistes de Chouf TV aux portes de la BNPJ. À ceci s’ajoute son arrestation avec son confrère Imad Stitou, la nuit du 5 au 6 juillet, suite à une « altercation » avec un cameraman de Chouf TV montée de toutes pièces. Ils sont à ce jour poursuivis en liberté pour ivresse sur la voie publique, insultes et enregistrement vidéo d’une personne sans son consentement, en plus de faits de violence pour Omar Radi.

Enfin, comble de l’ignominie et à défaut de présenter un dossier quelque peu crédible à la justice, les services de la police marocaine ont finalement dégainé une de leurs armes favorites : les accusations fallacieuses en lien avec la sexualité. Omar Radi est donc accusé de viol, attentat à la pudeur et violences. La disqualification par les mœurs est une stratégie bien connue du régime comme l’ont prouvé cette dernière année les affaires de Hajar Raïssouni accusée de relations sexuelles hors mariage ou encore Taoufik Bouachrine, condamné à quinze ans de prison sans preuves et en toute violation de la présomption d’innocence. Rien de moins crédible que l’État se soit mis à s’intéresser aux conditions générales des femmes et en particulier aux violences sexistes et sexuelles ! Encore faut-il rappeler que nombreuses sont les femmes qui, en portant plainte après un viol, se voient poursuivies au titre de l’article 490 interdisant les relations sexuelles hors mariage. Comme pour le reste des accusations, celle-ci semble être montée de toutes pièces et fait partie de la stratégie de neutralisation et de répression de toute voix journalistique indépendante au Maroc.

En parallèle, Amnesty International fait l’objet elle aussi de plusieurs campagnes virulentes de diffamation de la part de l’État marocain, de ses hommes politiques et de sa presse.

L’acharnement qui apparaît dans cette affaire n’est pas le fruit d’une guerre personnelle entre l’État marocain et un journaliste – Omar Radi –, mais d’une guerre que le régime mène contre « la parole libre et publique » au Maroc, et particulièrement contre les journalistes. De décembre 2019 à aujourd’hui, 16 personnes (dont deux lycéens) ont été emprisonnées pour avoir partagé du contenu sur Facebook, Instagram, Youtube, et encourent des peines allant d’un mois à quatre ans de prison ferme. Voir tableau en annexe.

Nous, Marocaines et Marocains résidant en France, ainsi que nombre d’activistes et de forces démocratiques en France et ailleurs, suivons avec inquiétude cette surenchère menée par l’État marocain contre la liberté d’expression et précisément contre le libre exercice de la profession de journalisme indépendant. Nous exigeons l’arrêt de toutes ces poursuites iniques que subissent au Maroc les défenseurs des droits et des libertés dont fait partie Omar Radi et la libération immédiate de tous les détenus politiques au Maroc.

Nous alertons les instances internationales quant à cette situation et appelons toutes les forces vives démocratiques en France et partout dans le monde à exprimer leur soutien à la cause de la liberté d’expression qu’incarne en ce moment le journaliste Omar Radi.

Pour en connaître plus sur Omar Radi et ses enquêtes : www.freeomarradi.com

Liste des signataires

Esther Benbassa, sénatrice Écologiste de Paris

Sébastien Nadot, Député de Haute-Garonne, président du groupe d’amitié France Québec, membre de l’assemblée parlementaire de la Francophonie

Bastien Lachaud, Député de la Seine-Saint-Denis, Membre du groupe de la France insoumise

Danièle Obono, Députée de La France Insoumise, Paris

Elsa Faucillon, Députée des Hauts-de-Seine, Parti Communiste Français

Fabien Roussel, secrétaire national du Parti Communiste Français et Député du Nord

Mathilde Panot, Députée du Val-de-Marne , Vice-Présidente du groupe parlementaire La France Insoumise

Francis Wurtz, ancien Député au Parlement européen (1979-2009). Ancien président du groupe de la Gauche unitaire européenne - Gauche verte nordique

Jean-Paul Lecoq, Député de Seine-Maritime

Ugo Bernalicis, Député insoumis du Nord

Olivier Besancenot, ancien candidat à l’élection présidentielle

Philippe Poutou, ancien candidat à l’élection présidentielle

Leila Shahid, ancienne ambassadrice de Palestine (Union européenne, France)

Yves Aubin de La Messuzière, ancien ambassadeur de France (Tunisie, Italie)

Roberto Romero, conseiller Régional île de France, Responsable national Génération•s en charge des Affaires internationales

Joséphine Delpeyrat, membre du Collectif national Génération.s, co-responsable du pôle Féminisme

Elliot De Faramond, adjoint à la Maire du 14e, Président du groupe Génération.s Paris 14

Syndicat National des Journalistes Tunisiens

Alain Gresh, directeur du journal Orient XXI

Sebastien Crepel, co-directeur de la rédaction de l’Humanité

Khadija Ryadi, lauréate du prix de l’ONU pour les droits de l’Homme

Alima Boumediene Thiéry, avocate

Association Marocaine des Droits Humains, Paris/IDF

Latifa El Bouhsini, universitaire

Anouk Cohen, anthropologue, CNRS

Eric Toussaint, porte-parole du CADTM international

Association Française d’amitié et de Solidarité avec les Peuples d’Afrique (AFASPA)

Association Survie, France

Benoît Hazard, anthropologue, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS)

Claire Marynower, maîtresse de conférences, historienne, Science Po Grenoble

Dominique Vidal, journaliste et historien

Joseph Tual, journaliste Grand Reporter

Enzo Traverso, historien, Cornell University

Eric Fassin, sociologue

Etienne Balibar, ancien Professeur de philosophie, Université de Paris- Nanterre

Maâti Monjib, historien, Université Mohammed V

Françoise Vergès, politologue, féministe décoloniale antiraciste

Laurence De Cock, historienne, enseignante

Ghita Skali, artiste

Jean-Michel Beaudet, professeur des Universités, anthropologue, Université Paris Nanterre

Jean-Paul Chagnollaud, Professeur émérite des universités

Rosa Moussaoui, journaliste à l’Humanité

Karima Dirèche, historienne, directrice de recherche au CNRS

Khaled Sid Mohand, journaliste

Ludivine Bantigny, historienne, Université de Rouen-Normandie

Mariem Guellouz, maîtresse de conférences en sciences du langage, Université Paris Descartes

Omar Brouksy, journaliste et universitaire

Raphaël Kempf, avocat

Sophie Bessis, historienne, Tunisie

Stéphane Douailler, professeur de philosophie émérite, Université Paris 8

Youcef Brakni, militant antiraciste

Yto Barrada, artiste

Abdallah Zniber, militant associatif

Abdelghani Moussalli, consultant formateur et acteur associatif, France

Abdelmajid Akalai

Abderrahim Afarki, bibliothécaire, Paris

Abderrahim Lahrichi, ancien réfugié politique

Abderrahmane Zaroual

Abidar Salka, militante des droits humains

Aboubakr Douraidi, responsable audiovisuel

Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA)

Aimad Laamiri, enseignant de primaire et étudiant universitaire en Master

Alessandra Perego

Ali Nacihie, salarié

Aline Noël

Almouattaz Tiour

Amine Taher

Andrea Agliozzo, enseignant, Sorbonne-Université

Andrea Mario, insegnante

Andrea Ventimiglia, architetto

Andrée Chabaud, retraitée

Anis Fariji, chercheur ethnomusicologue, École des hautes études en sciences sociales (EHESS)

Anna Burigo, Insegnante Scuola Primaria

Anna Marussi

Antonio Pio Lancellotti, RadioSherwood

Arafat Sadallah, philosophe

Arij El Karmouni

Armande Thiers Lopez, psychologue retraitée

Arthur Chalaux

Asmaa Moustaghfir, coordinatrice Atsem

Association Beity, Tunisie

Association Borj Khedija pour la culture et la citoyenneté, Tunisie

Association démocratique des Tunisiens en France (ADTF)

Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM)

Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA)

Association des femmes tunisiennes pour la recherche et le développement (AFTURD)

Association Nachaz-Dissonance, Tunisie

Association pour la promotion du droit à la différence (ADD), Tunisie

Association Table Rase, France

Association Thala Solidaire, Tunisie

Association tunisienne de défense des valeurs universitaires (ATDVU)

Association vigilance pour la Démocratie et l’Etat civique, Tunisie

Atika Samrah, Chambre syndicale des Éditeurs de Musique de France (CEMF), France

ATTAC ACORDEM, Cataluña, association fédérée à ATTAC Espagne

Ayad Ahram, président de l’Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM)

Ayoub Benkarroum, photojournaliste

Ayoub Boudad, artiste

Aziz Ben Abderrahman, militant des Droits de l’Homme

Aziz El Yaakoubi, journaliste

Aziza Gouchi, ingénieur

Aziz Kattouf

Bachir Moutik, militant associatif Badr Cherradi Badr Zeroual BadrEddine Essaif Bahia Zrikem, avocate Béatrice Whitaker, militante altermondialiste Benedetta Piazzesi, doctorante, Ecole Normale Supérieure de Pise Boualam Azahoum, militant associatif Bouchaib Maoual Bouchra Tounzi, enseignante retraitée Bruno Casson Camila Ginès Centre de soutien à la transition démocratique et les droits humains Centre de Tunis pour la liberté de la presse Charaf Eddine Rifai, enseignant Chiara Sponga, Institut Français – Ouagadougou Chris Den Hond, journaliste, membre Orient XXI Christine Poupin, porte-parole du Nouveau Parti Anticapitaliste Christine Vanden Daelen, employée du CADTM, militante féministe Claire Dodeman, professeure, docteure et agrégée de philosophie Claude Detuncq Claude Péronnet Claudia Adami Coalition pour l’abolition de la peine de mort Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie (CVD) Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) Conni Gunsser, assistante sociale, Allemagne Coralie Daumas, sociologue Cosimo Lisi, doctorant, Paris 8, Sapienza Roma Dalphée Dubois Damien Cuvillier, auteur de bande dessinée Daniel Guerrier, journaliste honoraire, ancien dirigeant national du SNJ-CGT Daniel Vey, enseignant David Faroult, maître de conférences, École Nationale Supérieure Louis-Lumière Denis Daumas, enseignant retraité Didier Epsztajn, animateur du log Entre les lignes entre les mots Dominique Demais, musicien Dounia Benslimane, artiste culturelle Driss Alaoui, universitaire Driss Elkerchi, enseignant Edith Retamozo El Housine Majdoubi Bahida, journaliste El Mehdi Ben Haddou Elabadila Maa El Aynine Chbihna, software expert Eliana Lentini, insegnante Elisa Attanasio, enseignante, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 Emmanuelle Hamon, professeure, Bordeaux Emmanuelle Veuillet, doctorant en Sciences Politiques, Panthéon-Sorbonne - CESSP Enrico Fletzer Eric Boisseau, agriculteur Fabien San Martin, maître de conférences, Université Paris 8 Fabio Bonora Farouk Benboubker, retraité CNS Fatiha Aarour, journaliste et chercheure Feyrouz Ounaies Francis Houart Franck Gaudichaud, sciences politiques, Université Toulouse Jean Jaurès François Got Frédéric Charles, militant solidaire Gaia Righetto Geneviève Azam, économiste Gioachino Panzieri, European Institute of the Mediterranean Giulia Massignan, insegnante Habib El Amrani Hajer Ben Boubaker, chercheuse indépendante Halima Moustaghfir, animatrice centre de loisirs Hamid Lyazidi, cadre Hamza Hamouchene, militant chercheur, Transnational Institute Hassan Aglagal militant du NPA et membre de l’AMDH Hassan Benabdelkader, médical Hassan Fataicha, enseignant Hassan Oumessaoud Hélène Ferrarini, journaliste indépendante Hélène Nicolas, maîtresse de Conférences en anthropologie du genre, Responsable du Master genre de Paris8- Vincennes-Saint-denis, UMR LEGS Hicham Belkouch, citoyen Hicham Mansouri, journaliste, membre d’orient XXI Hilal Benjelloun, médecin Ilaria Faccin Imad Attahiri, activiste des droits humains Imad Stitou, journaliste Imane Lolat, militante Isabelle Garo, professeure de philosophie en classe préparatoire littéraire, Lycée Chaptal Jacopo De Pasquale, musicien Jacques Gaillot, évêque de Partenia Jacques Lesage de La Haye, psychanalyste Jamila Sakal, professeur de philosophie Jawad ElHamidi, président de l’Association marocaine pour la liberté de religion Jean Paul Olive, professeur des Universités, Université Paris 8 Jean-Claude Boquet, retraité Jean-Louis Leleu Jean-Michel Morel, écrivain et membre Orient XXI Jean-Paul Augier, historien, enseignant Jean-Paul Le Marec, militant associatif Jérôme Anconina, journaliste Joseph Breham, avocat Joséphine Falissard Juan Cuesta Barros, pensionné Kahena Sanaâ, artiste et enseignante - Université de Strasbourg Karima El Kharraze, autrice-metteuse en scène de théâtre Kenza Rady Khadija Mohsen-Finan, universitaire, membre Orient XXI Khalid Oudaoud, programmateur web radio La Voie Démocratique (Annahj Addimocrati), Région Europe Larbi Maaninou, défenseur des Droits Humains Laura Portunato, Insegnante Laurent Ripart, professeur des Universités, Université Savoie Mont Blanc Layla El Mossadeq, marocaine résidente en France Leila Mansouri, biologiste Léopold Lambert, rédacteur-en-chef de The Funambulist Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme (LTDH) Liliane Bonnal, amoa Lina Charif, étudiante Lola Girerd, doctorante, Université Paris Descartes Lorena De March Lorenzo Feltrin Lucile Daumas, retraitée Marco Assennato, philosophe, enseignant ENSA Paris-Malaquais Marie-Jo Elhaimer, dentiste retraitée, Paris Marta Cerezales Laforet, traductrice, Espagne Marta Reolon, architetto Martino Sacchi, chercheur précaire en histoire Mattia Galeotti, post-doctorant, Università di Bologna Mehdi Amine Radi, consultant Mehdi Moutia Michel-André Depiesse Michele Montcouquiol Miloudi Wadih, enseignant-chercheur Mimoun Mahli, peintre Mireille Court journaliste indépendante Mohamed Aabou, militant associatif Mohamed Bentahar, militant associatif Mohamed Chourabi, membre fondateur d’attac-cadtm Tunisie Mohamed Elhaimer, pharmacien, Paris Mohamed Mahjoubi, membre fondateur de l’Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM) Mohamed Messaoudi Mohamed Ouchen Mohamed Sabbar, citoyen marocain résidant en France Mohssin El Alaoui, ancien réfugié politique Mona Loummalia Monique Dental, militante féministe Montasser Drissi Mouad Manar, artiste visuel Mounia Bennani-Chraïbi, professeure à l’Université de Lausanne Mounir Rabia, enseignant Mustapha Chtioui Myriem Kadri Hassani, étudiante Nabil Maskali, graphiste Nadine Depiesse, enseignante retraitée Nafia Amaziane, ingénieure en informatique Najat Tahani, maître de conférences Najia El Rhaoui, militante associative, membre de l’AMDH-Paris IDF Najib Ibn Khayat, enseignant Nasser Bensadek Nathalie Blanchard, professeur d’anglais Nathalie Muchamad, artiste-plasticienne Nesrine Slaoui, journaliste et autrice Nicola Brarda, universitaire Nicole Thiers, traductrice littéraire Nidhal Chamekh, artiste plasticien Ninon Grangé, Maître de conférences, philosophie, Université Paris 8 Noelle Geller Nora El Massioui Noufissa Mikou, professeure d’université retraitée, militante associative , Paris Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), France Odile Hélier, anthropologue Odile Henry, sociologue Olivier Neveux, universitaire, ENS de Lyon Olivier Warusfel, chercheur, IRCAM–Centre Pompidou Omar Tourougui, retraité, défenseur des droits humains Orazio Irrera, maître de conférences, philosophie, Université Paris 8 Organisation Contre la Torture en Tunisie (OCTT) Othmane Kadri Hassani Oumaima Dermoumi, militant Pas de Paix sans Justice Patrick Vallélian, grand reporter et rédacteur en chef du site Sept.info, Suisse Paul Alliès, professeur émérite Université de Montpellier Paul Raitcheff, professeur retraité Pauline Imbach, boulangère révoltée par l’arrestation d’Omar Radi, Isère, France Pedro Vianna, poète, homme de théâtre Pierre Audin, fils des Algériens Josette et Maurice Audin Pierre Rousset, Europe Solidaire Sans Frontières ESSF Rabab Rzini Rabii Chaarani, étudiant Rachid Bennis Rachid Gouchi, enseignant Rachida Talha, ouvrière Rajae Hammadi Raphaël Olive, musicien de Jazz Reda Goura, journaliste Renaud Duterme, enseignant Révolution permanente Robert Kissous, économiste, président de Rencontres Marx Roberto Persia Rokia Levasseur Rosa Muriel Mestanza Garcia Godos, doctorante en Sociologie et Genre Sahar Amarir, militante Said Asserda, enseignant universitaire Said El Amrani, chercheur et activiste des droits de l’homme Said Faouzi Said Fawzi, défenseur des Droits Humains Said Kaddouri Saïd Sougty, la Voie Démocratique France Salaheddine Aziz Salma Azarkan Salma Lamqaddam, militante féministe Samad Ait Aïcha, journaliste Samad Filali, informaticien Samar Zouneibiri Samia Ammour, militante associative Sanaâ Fariji, cadre finances Sarah Zouak, entrepreneure sociale, militante féministe et antiraciste et réalisatrice Sarra Grira, journaliste à Orient XXI Secrétariat International de la Confédération Nationale du Travail (CNT-F), France Sept.info, site de slow journalisme basé en Suisse Serge Pey, écrivain Silvia De Min, enseignante, Université Paris-Sorbonne Simon Jahnich, citoyen Souad Bouch Soukaina Aboulaoula Soumia El Marbouh, citoyenne Taha Chatouaki, architecte Tarik Zouhri, militant des DH Tayeb Laabi, bloggeur à Mediapart, chef de projet à Tafra et acteur associatif Teo Cazenaves, journaliste Tewfik Allal, militant associatif de l’immigration en France Thérèse Di Campo, photojournaliste Thomas Borrel Toufiq Aaoudad Touria Moustaghfir Union Pour le Communisme (UPC), France Union syndicale Solidaires, France Union tunisienne des médias associatifs (UTMA) Valentin Schaepelynck, enseignant-chercheur, Université Paris 8 Vittorio Biancardi, doctorant, École des hautes études en sciences sociales (EHESS) Viviane Lefevre, retraitée Education Nationale Wail Khalifa Naceh, étudiant Xavier Gosset, enseignant Yacine Radi Yahya Yachaoui, enseignant Yasmine Es-sakhi Younes Agoumi Younes Benkirane, auteur Yousra El Ammari Youssef Hammouch Youssef Oulhote, chercheur UMASS Zakaria Ait Boulahcen Zineb El Gharbi, doctorante, École des hautes études en sciences sociales (EHESS)


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