Qui fait la loi en macronie ?

dimanche 29 septembre 2019.
 

Communiqué de presse de La France insoumise.

Sans garantie de protection de notre siège, malgré notre demande, suite à l’appel à manifester du syndicat de Police Alliance, le mouvement de La France insoumise demande aux salarié·es, militant·es et aux élu·es qui devaient s’y rendre demain comme à leur habitude de ne pas le faire. Nous invitons les personnes fragiles à ne pas se rendre à proximité de son siège, rue de Dunkerque à Paris.

Nous ne voulons pas d’incident, pas plus que de nouvelles images de l’émission « Quotidien » qui nous feraient subir un nouveau procès politique pour outrage ou rébellion en bande organisée !

Sous le régime de Macron, la démocratie et la capacité à apprécier et critiquer politiquement les ordres donnés à la police et la doctrine du maintien de l’ordre sont donc suspendues au bon vouloir d’un groupe corporatiste violent. Il s’est notamment illustré pour avoir menacé des magistrats, pris la défense d’un policier suspendu par le Préfet de Police ou encore avoir obtenu la diminution des moyens de surveillance du journal Charlie Hebdo avant les attentats. Christophe Castaner et le Préfet de Police Lallement préfèrent mettre de l’huile sur le feu plutôt que d’ordonner le retrait de cette bande agressive.

De nombreux·ses gilets jaunes qui organisaient des manifestations ne respectant pas le délai de 72h de dépôt en préfecture ont été placés en garde à vue et sont passés en comparution immédiate. Quel sera le sort réservé aux membres du syndicat Alliance ne respectant pas ce délai ? Comparution immédiate ?

N’en déplaise au syndicat Alliance, La France insoumise est plus utile que lui quand elle propose de recruter 10 000 vrai·es policier·es de plus et fait à longueur d’année de multiples propositions sur la gestion du maintien de la paix publique. Nous avons également déposé une demande de commission d’enquête sur les suicides dans la Police. Cela ne nous empêchera pas de continuer à dénoncer également les violences policières et de mettre en cause leurs donneurs d’ordre, au premier duquel, le ministre Castaner et son bilan de 24 éborgné·es, 5 mutilé·es et 2 mort·es. Nombreux·ses sont les militant·es des marches climat choqué·es par les pratiques policières de ce samedi 21 septembre à Paris. C’était le sens des propos dans la conversation volée de Jean-Luc Mélenchon avec un manifestant traumatisé par les violences policières de samedi. Il est temps d’en revenir à une police républicaine.


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